Organisation, le maître mot en vente directe
L’organisation du travail sur l’atelier vente directe est primordiale. Elle prend la forme d’une astreinte quotidienne en transformation fermière, tandis que les éleveurs ovins doivent faire face à un ou plusieurs pics de travail.

Les différents circuits de commercialisation ont leurs avantages et inconvénients en termes de temps de travail. La vente sur les marchés mobilise minimum une demi-journée et il faut s'assurer d'un volume suffisant de vente pour que cela soit intéressant.
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D. Hardy

Comptez 20 minutes pour découper un agneau et jusqu'à 30 minutes pour sa mise sous vide.
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B. Morel

Mutualiser le transport des animaux à l'abattoir permet de réduire le coût par agneau et optimiser le temps "improductif" passé sur la route.
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B. Morel

Pour les petits élevages abattant un faible nombre d'animaux à la fois, le coût (et le temps) passé pour aller à l'abattoir, puis à l'atelier de découpe, au point de vente, au marché, peut être très élevé. Restez vigilants sur les options d'optimisation.
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B. Morel
Développer un atelier de vente directe sur son exploitation, c’est évidemment une charge de travail supplémentaire et il est important d’avoir la capacité de la réaliser sans que cela nuise au reste des activités, dont le suivi du troupeau. La saisonnalité de la vente directe peut rentrer en concurrence avec d’autres travaux de l’exploitation (période de vente lors des foins…) et doit être incluse dans la réflexion. Ces notions de temps passé et donc, de temps à rémunérer, constituent un facteur de réussite de l’atelier vente directe.