« J’améliore mes conditions de travail, de la vie du sol à l’agneau fini »
Pierre Orcière est éleveur en Ardèche. Après de nombreux changements sur sa ferme, il élève aujourd’hui des agneaux de bergerie, soucieux de préserver son environnement et sa santé.

Les 300 brebis de Pierre Orcière disposent d'une ration totalement issue de la production de l'exploitation.
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B. Morel

Pierre Orcière, 55 ans, éleveur en Ardèche : "J'ai conçu mes bâtiments et mon organisation du travail autour de deux critères : réduire la mortalité des agneaux et me préserver physiquement".
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Un tiers de la bergerie peut être curé au tracteur, le reste est fait grâce au valet de ferme qui permet davantage de mobilité et de précision dans les angles et recoins.
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Pierre Orcière est attaché à la qualité de ses sols. Il a noté une nette amélioration de la productivité depuis son passage à l'agriculture de conservation il y a dix ans.
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Pierre Orcière a dû adapter ses outils de travail à sa condition physique. Grâce à la pailleuse-dérouleuse Warzée en position frontale, il n'a plus besoin de se retourner sur son siège.
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B. Morel
Des changements, il y en a eu pléthore sur la ferme de Pierre Orcière. À l’époque, la ferme du Serre, qui se trouve sur la commune de Boffres en Ardèche, était spécialisée en vache laitière. Lorsque Pierre Orcière s’est installé en 1990, il a mis en place une troupe ovine tout en augmentant le troupeau laitier. À partir des années 2000, Pierre Orcière souffre de problèmes de dos et ne peut plus travailler seul. Il arrête les ovins et fait entrer un associé sur l’exploitation. « J’ai pris conscience petit à petit que je ne me retrouvais plus dans mon activité. Mon système de montagne était très contraignant pour une valorisation du lait de grande consommation qui n’était pas au rendez-vous », se remémore l’éleveur.