Vinification en Côte-d’Or : « Un pressoir sphérique avec un drain central correspondait tout à fait à nos attentes »
Frédéric Cossard, négociant vinificateur de la Maison Frédéric Cossard, à Saint-Romain, en Côte-d’Or, a utilisé son nouveau pressoir Sphera pour les petits lots, en rouge et en blanc. Plus que satisfait de la qualité des jus, il envisage une adaptation de la maie pour plus de praticité.
Frédéric Cossard, négociant vinificateur de la Maison Frédéric Cossard, à Saint-Romain, en Côte-d’Or, a utilisé son nouveau pressoir Sphera pour les petits lots, en rouge et en blanc. Plus que satisfait de la qualité des jus, il envisage une adaptation de la maie pour plus de praticité.
« Nous réfléchissions à l’achat d’un pressoir vertical mais les rebêchages nous semblaient compliqués. Imaginer une sphère avec un drain central correspondait tout à fait à nos attentes.
Nous avons utilisé le Sphera à la fois pour les rouges et les blancs cette année, plutôt pour les petits lots, les plus grands étant pressés dans notre pressoir horizontal (Merlin). Pour les blancs, nous avons rempli en vendange entière et programmé une presse longue (180 minutes) et souple de sept cycles avec montée de 200 à 400 mbars par cycle jusqu’à un maximum de 1 400 mbars, maintien de la pression d’environ trois minutes, avec un seul tour entier à chaque cycle pour ne pas triturer.
Le pressoir est facile à utiliser, les fonctions sont très intuitives
Pour les rouges, nous ne travaillons qu’en vendange entière, uniquement foulée deux à trois fois aux pieds et sur des macérations de 15 à 25 jours. Nous avons pressé de manière similaire aux blancs, mais avec un cycle plus court (90 minutes) et une pression maximale de 1 200 mbars.
Nous sommes plus que satisfaits du résultat sur les jus, ils sont propres, souples. Le résultat sur les vins finis est en attente. Le pressoir est facile à utiliser. Nous travaillons avec Willmes depuis trente ans : les fonctions sont les mêmes que sur notre autre pressoir et sont très intuitives. Le nettoyage est plus facile que sur le pressoir horizontal.
Il demande un compresseur puissant
Attention, ce pressoir n’a pas de compresseur incorporé et il demande un compresseur puissant. Il faut remplir délicatement avec la trappe ronde et le drain au milieu, même si cela ne nous a pas gênés. Le séparateur d’eau et l’arrivée d’air comprimé sont installés sous le châssis et manquent de protection.
Le plus gros inconvénient, à mon sens, réside dans la maie que nous avons trouvée compliquée à manipuler : il aurait fallu la monter sur roulettes, ajouter un système de déversoir et supprimer le renfort entre les deux pieds pour faciliter les manipulations avec un chariot élévateur, comme les bacs à gènes de Fichet. Nous verrons avec le constructeur s’il est intéressé pour faire ces modifications, sinon nous avons un ami qui adore ce genre « d’optimisations ». »
