Viande ovine : moindre compétitivité britannique

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Publié le 3 mars 2016 - Par Virginie Pinson

Gros bovins : Les achats de viande bovine fraîche par les ménages ont reculé de 1,5 % en cumul annuel mobile se terminant le 24 janvier 2016, selon FranceAgriMer - KantarWorldpanel. Le prix moyen d’achat, à 14,32 e le kg, est pratiquement stable sur cette période (+0,2 %). Les morceaux les moins onéreux, à bouillir et braiser, continuent de progresser (+1,9 %) tandis que les pièces à griller et rôtir se tassent (-0,4 %). Les achats de bœuf haché surgelé ont aussi poursuivi leur recul, affichant un repli de 2,1 %.

Veaux : Début de mois, fin des vacances scolaires et poursuite des animations de promotions liées au Festival du veau entraînent le commerce sur une note dynamique cette semaine.

Ovins : Les exportateurs britanniques de viande ovine qui travaillent avec la France ont été confrontés à un jeu des taux de changes particulièrement défavorable. Ainsi, pour rester compétitifs, ils ont été amenés à diminuer leurs prix. Si en euro la valeur unitaire des marchandises britanniques importées dans l’Hexagone est restée stable, en livre sterling elle a reculé de 9 %, explique l’AHDB.
Les importations françaises en provenance de Nouvelle-Zélande ont augmenté de 7 % mais les volumes envoyés par l’Irlande, la Belgique, l’Australie, les Pays-Bas et l’Allemagne ont décliné.

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