Œufs : la grippe aviaire en Espagne perturbe l’industrie

Œuf de table : Les opérateurs rapportent de nouvelles tensions sur le marché de l’œuf tout-venant vers les centres de conditionnement. Les manques sont de nouveau plus importants, car une recrudescence des cas de salmonelles complexifie les approvisionnements. Du côté des œufs calibrés, certains opérateurs tiennent leurs prix car ils jugent pouvoir alimenter correctement leurs clients grossistes, et craignent les œufs ukrainiens. D’autres passent des hausses, faute d’offre et par craintes de voir un flux d’œufs français partir vers l’UE, où les tarifs ont davantage monté. 

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Industrie : Ce sont bien sûr les nouveaux cas de grippe aviaire en Espagne en début de semaine qui sont dans tous les esprits des opérateurs de l’ovoproduit. Plus de 2,5 millions de poules ont été abattues et 1 million d’autres sont bloquées. Pour l’heure, il n’y a pas eu d’abattages préventifs. La gestion de la situation sanitaire par le pays pose aussi question. L’Espagne n’avait pas été touchée par les précédentes vagues de grippe aviaire, elle doit de plus affronter des cas de la maladie bovine DNC cette semaine. Dans ce contexte, les prix des œufs espagnols ont flambé et les industriels cherchent des alternatives. Pour autant, l’offre manque, en France comme dans le reste de l’UE, où les prix ont davantage augmenté, et les volumes traités sont extrêmement limités. Les industriels expliquent avoir du mal à revaloriser suffisamment les ovoproduits et doivent limiter les fabrications. 

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