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La Limousine en forme à Châteauroux

Entre le Sommet de l’élevage en 2017 et Périgueux en 2019, le concours National Limousin faisait étape à Châteauroux. Une édition fort réussie qui a permis de mêler avec bonheur professionnels et grand public.

Châteauroux, 47 500 habitants, chef-lieu de l’Indre accueillait fin septembre pratiquement en centre-ville le dernier National Limousin. Une belle occasion de communiquer sur la viande et l’élevage dans le cadre d’une manifestation qui a accueilli quelque 20 000 visiteurs sur trois jours. À signaler que Châteauroux donne l’exemple dans ses cantines scolaires où est proposée de la viande limousine produite dans l’Indre ou les départements limitrophes.
450 animaux venus de 35 départements étaient en lice. « Les éleveurs avaient initialement proposé 710 animaux, soulignait Jean-Marc Alibert, président de France Limousin sélection. On les sent toujours très motivés pour venir présenter le meilleur de leur élevage. Le national c’est un grand moment de convivialité où même si le côté compétition est toujours bien présent, on sent les éleveurs heureux de se retrouver. Cela fait du bien de discuter entre nous, surtout après une année compliquée sur le plan économique et climatique. » Plusieurs délégations étrangères (Portugal, Suisse, Italie, Espagne, Angleterre, Irlande, Belgique, Pays-Bas, Danemark…) avaient fait le déplacement et 18 des 22 animaux proposés lors de la vente organisée par Interlim poursuivront leur carrière à l’étranger. Le prix moyen est de 5 940 euros avec un record à 13 500 euros pour une génisse du Gaec Pimpin (87) vendue en Suisse.

Recentrage sur les aptitudes bouchères

Côté morphologie, la course au format semble terminée. La volonté de se recentrer sur les aptitudes bouchères s’est traduite dans les classements.
Côté poids carcasse, Jean-Marc Alibert déplore l’incohérence entre les grands discours affichés par les opérateurs de l’aval et leurs grilles de prix. Si elles sont fines d’os et bien conformées, ce sont toujours les carcasses les plus lourdes qui sont les mieux rémunérées.
Côté effectif, la Limousine avoisine 1 150 000 vaches mères et Bernard Roux, ancien président de France Limousin sélection ne cachait pas sa satisfaction de voir le chemin parcouru depuis les années 1950 quand la belle rouquine n’excédait pas 350 000 vaches. Certains grands penseurs du ministère avaient même souhaité à cette époque la voir fusionner avec les différentes races du Sud-Ouest.

@ L’ensemble du palmarès et des photos sur reussir.fr/bovins-viande

Les principaux lauréats

• Challenge de l’espérance mâle : Mercure au Gaec Hilaire (Corrèze)

• Prix d’honneur mâle adulte : Jurançon au Gaec Camus père et fils (Haute-Vienne)

Challenge de l’espérance femelle : Malou Ben au Gaec Benoit (Indre)

Prix d’honneur jeune femelle : Jamaica au Gaec Pimpin Frères (Haute-Vienne)

Prix d’honneur femelle adulte : Ferrari à l’EARL Bourdarias (Corrèze)

Premier prix d’ensemble : Gaec Camus père et fils (Haute-Vienne)

​Ferrari
Prix d’honneur femelle adulte

EARL Bourdarias (Corrèze)

Une vache de huit ans suitée d’un veau né mi-avril avec un IVV de 404 jours. 

Mercure

Challenge de l’espérance mâle

Gaec Hilaire (Corrèze)

Un joli compromis entre le DM et le DS pour ce taureau de deux ans se déplaçant remarquablement bien.

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