Aller au contenu principal

Pommes de terre : les industriels de la transformation annoncent une hausse des prix de contrats

Les industriels McCain et Roquette ont chacun trouvé un accord avec leurs producteurs pour revaloriser les prix de contrats pour la campagne 2023-2024.

Les industriels de la pomme de terre augmentent les prix payés aux producteurs notamment dans l'objectif de limiter la baisse des surfaces.
Les industriels de la pomme de terre augmentent les prix payés aux producteurs notamment dans l'objectif de limiter la baisse des surfaces.
© V. Marmuse

Les industriels de la transformation de pommes de terre revoient leurs prix de contrat à la hausse pour la campagne 2023-2024, dans un contexte de concurrence avec les autres cultures et de forte augmentation des coûts de production.

Chez McCain, après des négociations difficiles, un accord a finalement été trouvé avec les producteurs représentés par le Gappi. « Nous devrions avoir une hausse globale de prix entre 30 et 35 %, ce qui nous place dans la même évolution que les autres industries des légumes », annonce Bertrand Achte, président du Gappi, à Agra Presse. Il ajoute : « Cela compense la hausse des charges et redonne un peu d’attractivité face aux autres cultures ».

McCain souhaite ainsi faire cultiver 7 à 10 % de surfaces en plus, pour atteindre environ 18 000 hectares. L’an passé, les prix avaient déjà été revalorisés de 20 % et les surfaces étendues de 12 %.

Crainte d’une forte baisse de surfaces en pommes de terre fécule

Dans le secteur de la fécule, pour la coopérative de Vecquemont (Somme), Roquette a annoncé une revalorisation de 28 % pour la prochaine campagne, soit un prix moyen payé au producteur de 120 euros la tonne. En juin, l’industriel avait déjà indiqué qu’il appliquerait une prime de 200 euros par hectare (€/ha) pour les pommes de terre plantées en 2023. L’an passé, les prix moyens avaient été revalorisés de 36 %.

Par ailleurs, la filière féculière demande toujours une aide publique couplée de 400 €/ha pour faire face à ses difficultés et maintenir ses surfaces. Selon les prévisions, elles pourraient descendre à 16 000 ha en 2023 contre 20 000 ha en 2022.

Les plus lus

<em class="placeholder">Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise</em>
Semis de colza à la volée : « La technique m’a fait économiser en temps de travaux et carburant sur mon exploitation dans l'Oise, mais elle reste à améliorer »

Intéressé par les techniques innovantes, Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise, a testé le semis de colza…

<em class="placeholder">Matthieu Kohler, agriculteur à Sélestat (67) :« Ma priorité numéro 1 avec l&#039;épandage de produits résiduaires organiques est l&#039;enrichissement de mes sols en matière ...</em>
En Alsace, « j’économise plus de 100 €/ha sur les parcelles qui reçoivent des produits résiduaires organiques »

À Sélestat, en Alsace, chez Matthieu Kohler, une trentaine d’hectares reçoit chaque année des épandages de différents produits…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Jérôme Noirez, agriculteur et gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols</em>
En Moselle, « nous gérons le couvert d’interculture courte entre deux céréales comme une culture à part entière »

Jérôme Noirez, gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols.…

<em class="placeholder">Moisson des céréales. Moissonneuses-batteuses Claas dans une parcelle d&#039;orge dans la plaine céréalière de la Marne. chantier de récolte des orges avec des rendements ...</em>
Moisson 2025 : quels impacts du pic de chaleur actuel sur les céréales à paille ?

Des températures qui dépassent les 30 degrés, une absence de pluies depuis plusieurs semaines…, des inquiétudes pointent dans…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures