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Bretagne
Sica Saint-Pol de Léon : segmentation, diversification et bio progressent

La Sica bretonne a présenté ses chiffres lors de son assemblée générale. Chou-fleur, artichaut et tomate restent les produits phares.

« Même si la conjoncture reste incertaine, nous sommes confiants dans l’avenir, a déclaré Jean-François Jacob, président de la Sica Saint-Pol de Léon. Nos projets de stations de conditionnement devraient se concrétiser en 2017. Le Brexit soulève quelques inquiétudes, le marché anglais représentant notamment 20 % de l’export en chou-fleur, dont 60 % sont exportés. Mais nous n’avons pour l’instant pas de signaux trop négatifs ». En 2016, la Sica a réalisé 167 M€ de chiffre d’affaires légumes (+1 %). La tomate représente 27 %, le chou-fleur 25 %, l’artichaut 10 %, les alliums 10 %, la salade 7 %, les endives 3 %. Les 18 % restants concernant des produits de diversification.

En chou-fleur, le climat a entraîné des invendus et pertes au champ et une baisse du chiffre d’affaires de 9 %. Les surfaces en 2017 reculent de 5 %. En dix ans, les volumes ont chuté de 160 à 110 millions de têtes. Motifs : une culture éprouvante, variable, une consommation en baisse, l’embargo russe…

Après dix ans de baisse, les trois dernières années se sont en revanche bien passées en brocoli. Et 2016 a été correct en romanesco et chou-fleur orange et violet. En artichaut, le climat a beaucoup réduit les rendements et le chiffre d’affaires. Le marché de l’échalote s’est redressé et la campagne actuelle est satisfaisante.

La production bio devrait progresser de 50 %

2016 s’est bien passé aussi en tomate. La diversification représente désormais 44 % du chiffre d’affaires (grappe 43 %, vrac 13 %), avec une bonne dynamique des Saveurs d’antan. En endive, si 2015-2016 a été difficile, le marché est plus porteur cette année.

« Nous devons nous adapter à une forte variabilité entre produits, années et au cours de la saison », avertit Jean-François Jacob. Certains segments progressent toutefois régulièrement. Les ventes de salades sous contrat ont atteint un record en 2016 (19 000 t).

Le bio poursuit son développement, avec vingt-deux producteurs et sept en conversion : 3 644 t en 2016 et 50 % de volumes en plus prévus en 2017. La diversification progresse aussi. 1 760 t de courges ont été vendues en 2016 (680 t en 2015), et les surfaces ont encore doublé en 2017, avec des investissements en stockage réfrigéré.

En légumes anciens, les volumes et le chiffre d’affaires ont augmenté de 40 %, avec des investissements en lavage, certification GlobalGap, conditionnement et conservation.

« Nous devons nous adapter à une forte variabilité entre produits, années et au cours de la saison ».

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