Pêches : la production a baissé en 2025
Selon les données Agreste, la production 2025 de pêches, nectarines, brugnons et pavies devrait atteindre 217 000 tonnes.
Selon les données Agreste, la production 2025 de pêches, nectarines, brugnons et pavies devrait atteindre 217 000 tonnes.

La récolte française de pêches devrait s’établir à 217 000 tonnes, selon Agreste, soit une baisse de 8 % par rapport à 2024 mais un niveau proche de la moyenne 2020-2024. Elle se répartit presque à parts égales entre les pêches et les nectarines-brugnons. Raphaël Martinez, directeur de l’AOPn Pêches nectarines abricots, nuançait toutefois ces chiffres auprès de nos confrères d’Agra presse, mi-septembre, jugeant la campagne « satisfaisante », au moins équivalente à celle de 2024. Selon, lui « les volumes importants de la seconde partie de campagne ont compensé la faiblesse des volumes en première partie de campagne ».
En Occitanie, fort impact de la baisse des surfaces
Selon Agreste, la production 2025 est en baisse de 11 % sur un an en Occitanie, mais la situation est contrastée selon les zones de production. La pluie et la grêle ont particulièrement affecté le Languedoc, alors que la production a été plus stable en vallée de la Garonne. La baisse des surfaces atteint 8 % en un an. Elle s’observe notamment dans le Roussillon. Globalement, la région produit autant de pêches que de nectarines-brugnons.
En Paca, une moindre baisse des surfaces
Les vergers de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont affronté les aléas climatiques ainsi que les attaques de cloque et de pucerons. Mais la production ne recule que de 2 % en un an et elle progresse de 8 % par rapport à la moyenne 2020-2024. Les nectarines-brugnons en représentent 54 %. Les surfaces ont baissé de 4 % sur un an, soit moins que la moyenne nationale (6 %).
En Auvergne-Rhône-Alpes, une baisse de 14 %
La Vallée du Rhône a, elle aussi, dû faire face à une succession d’aléas. Agreste estime la réduction de la production à 14 % par rapport à 2024 et à 8 % rapport à la moyenne 2020-2024. L’effet des aléas est amplifié par la baisse des surfaces, de 4 % en un an et de 10 % par rapport à la moyenne 2020-2024. Le tonnage atteint 32 400 tonnes. La pêche en représente 59 %.
Un déséquilibre offre-demande qui a perduré
Après un début de saison marqué par une forte demande mais peu de volumes disponibles, la fraîcheur de fin juillet a refroidi les consommateurs alors que la production augmentait. Même quand la forte chaleur s’est installée, ils n’ont pas augmenté leurs achats, ce qui a engendré des stocks. Résultat, les prix à la production ont été élevés de juin à juillet mais ont baissé en août pour atteindre, au final, le niveau de prix moyen 2020-2024.