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Cotations : tendances et perspectives de la semaine 10
Marché de la tomate : progression

Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 10

tomates rungis
© Philippe Gautier-FLD (photo d'archive)

Tendance : développement printanier

Les campagnes des produits printaniers ont continué de se mettre en place, en semaine 9, dans un contexte de marché favorable et actif, face à une demande intéressée et à des offres encore limitées (en fraise et en tomate). La saison de l'asperge française s'est également amorcée, avec des volumes confidentiels. À l’inverse, les productions d’hiver ont été moins recherchées par les consommateurs, avec le beau temps des derniers jours. Les niveaux plus modérés des disponibilités —en carotte, en chou-fleur et en endive, notamment— ont toutefois permis de mieux tenir les niveaux de prix.

Perspective : progression des offres de saison

Les offres de printemps vont s’étoffer progressivement, mais resteront probablement encore modérées, cette semaine. De son côté, la demande s’annonce plutôt présente, face au développement des référencements en GMS, même si la dégradation météo attendue en fin de semaine est susceptible de freiner un peu la consommation. Des ajustements baissiers des prix sont probables, à mesure du développement des offres. L’intérêt de la demande pour les produits d’hiver risque pour sa part de reculer. Le déclin amorcé des disponibilités pourrait cependant limiter la pression sur les tarifs.

Tomate : progression

Le commerce est resté actif, avec un déséquilibre entre la demande et l'offre, encore limitée. Les cours en grappe ont cependant légèrement reculé, avec l'ouverture progressive des lignes en GMS.

Les offres régionales vont progresser. Les référencements français aussi, ce qui devrait permettre d’atténuer le recul des prix, lié à la plus forte pression habituelle des apports (français et étrangers).

Carotte : une offre plus réduite

Une demande s'est maintenue, face à des apports plus tendus, du fait d'écarts de tri importants, contraignant certains opérateurs à réduire leurs commandes. Les prix se sont réajustés à la hausse.

La conservation plus délicate des produits va probablement limiter encore les disponibilités à la vente, et faciliter ainsi la tenue de cours fermes (dans une fourchette maintenue plus large).

Chou-fleur : des cours plus fermes

Bien qu'en léger recul avant le week-end, du fait d'une reprise des apports, les cours bretons se sont appréciés, soutenus par la demande export et par une offre plus modérée (2,58 M de têtes, en semaine 9).

La fin des vacances scolaires, notamment dans l'Ouest, pourrait favoriser la reprise d'un commerce plus actif sur l'Hexagone. L'export devrait rester aussi présent et soutenir les niveaux de prix.

Concombre : un début de campagne satisfaisant

En dépit d'une production nationale croissante, le commerce est resté bien orienté, face à une demande intéressée. Les transactions ont été fluides et négociées à des prix relativement stables.

Le meilleur référencement du produit français et la progression de la mise en consommation de ce légume sont des facteurs susceptibles de soutenir le marché et d'atténuer le mouvement de recul des prix.

Échalote : hausse des prix

La faiblesse des disponibilités et la hausse des prix en production continuent de pousser les prix à l'expédition de l'échalote bretonne. Les ventes sont régulières, mais rendues un peu plus compliquées par les hausses successives (notamment à l'export).

Endive : une activité limitée

Le marché est resté compliqué et peu demandeur. Néanmoins, la légère décroissance de l'offre (4.050 t, dans les Hauts de France) a permis quelques petites reprises tarifaires, chez certains opérateurs.

De plus faibles apports sont attendus, liés à des cas de Covid en endiveries. Pour autant, le désintérêt progressif du consommateur risque de se confirmer et de limiter l'activité.

Oignon : inchangé

Les cours ont été globalement reconduits. Les stocks diminuent et sont même terminés chez certains opérateurs.

Pomme de terre : un commerce calme

Le commerce du frais a été fluctuant, selon le niveau de qualité des produits et la météo dans les bassins de consommation. Le marché de l'industrie et celui de l'export sont restés inchangés.

Le négoce s'annonce encore peu évolutif, cette semaine. Les plantations de primeurs françaises vont se poursuivre, conformément au calendrier prévisionnel dans les principaux bassins historiques.

Salade : un négoce peu animé

Les températures printanières n'ont pas suffi à redynamiser les ventes, toujours très calmes et surtout orientées vers le marché français, en fin de semaine 9. Les cours n'ont quasiment pas évolué.

La diminution attendue des volumes, dans le Sud-Est, pourrait faciliter l'écoulement et la tenue des prix, dans un contexte commercial cependant probablement encore peu évolutif et calme.

 

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