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Produits d’import
Les surprises d’un rayon plus attractif

Le rayon des légumes redevient attractif en termes de prix, au moins depuis la semaine 9. Il déjoue presque autant les saisons que celui des fruits.

Depuis le pic de la semaine 4, le prix des tomates n’a pas cessé de baisser. Après un mois de légère euphorie, ils ont fini par rejoindre la moyenne de ceux des années précédentes, voire moins depuis la semaine 8 pour les origines méditerranéennes. Ces dernières ont pourtant un handicap pour les segments sur rafles. C’est donc le cœur du positionnement des locales sous éclairage artificiel qui pourrait peser plus de 600 ha en Europe, dont les deux tiers aux Pays-Bas.

La Tunisie propose une ronde charnue gustative et se retrouve en promotion Edeka à 2,99 €. Soit autant que la grappe de Hollande. En tomates cerise, le Maroc, où l’offre se concentre de plus en plus, mène de nouveau la vie dure à l’Espagne, ce qui permet d’atteindre un prix promo de 4,40 € cette semaine (Rewe).

En semaine 8, selon un estimatif du BLE allemand, la Turquie occupait une part de marché de 27 % sur les marchés de gros en tomates grappe et de 18 % en rondes : le cumul annuel pourrait doubler en un an à 5 000 t comme en 2012. Sur ces places de gros, l’Italie serait encore la première origine. Mais elle ne pèse plus que 25 000 t, loin derrière les 175 000 t d’Espagne et les 400 000 t de Hollande.

Iceberg vs mâche

Le rayon salade a retrouvé le sourire. Même le prix de l’iceberg réchauffe les ardeurs acheteuses à 0,88 € la pièce chez Edeka semaine 10. En France, la mâche revient dans la boucle des prix annoncés deux semaines à l’avance. Elle colorise le dernier catalogue Carrefour à 11,4 €/kg. La courgette aussi à 2,90 €.

Honduras et Mexique s’intercalent

Avec la fin du Brésil, l’offre de melon est courte, les trois types, canari, galia ou cantaloup du Costa Rica et Honduras sont à 2 € la pièce chez Edeka. L’import les affiche à 1,20 -1,30 €, même la pastèque d’Amérique centrale est aussi bien lotie. Au Maroc, l’enclave de Dakhla perd des surfaces. Elle débute sans gros volume : les tonnages quotidiens sont tombés à 20 t en fin de semaine dernière contre 90 t en début. Mais rien de presse : le froid et le manque de luminosité retardent Agadir, qui ne pèse guère plus. L’effritement du grand noyau de Marrakech se poursuit vers les 700 ha.

L’asperge blanche clôt la saison de l’asperge du Pérou. En vertes, le Mexique est plus tardif. Cette origine progresse et s’intercale ambitieusement entre la verte du Pérou et le début de celle d’Andalousie. Ont donc chargée en asperge verte, bien visible sur les marchés de plein air en Italie. Les promotions Pérou-Mexique sont à 6 ou 6,70 € cette semaine chez Edeka.

Framboises du désert

Sur le marché des fruits rouges, la compétition s’intensifie en framboise, à une cadence printanière inhabituelle. L’essaimage d’Agadir autour de quelques pôles commerciaux permettrait déjà de dépasser les surfaces dans le nord, autour de Larache, où elles sont estimées à 400 ha. Si bien que le prix des promotions est attractif à 14/15 €/kg.

Les premiers bateaux de poire Williams d’Argentine sont déchargés cette semaine. Le gain de calibre ainsi que la progression de Packhams et d’Abate devrait permettre d’exporter 250 000 t, comme en 2015/16. La voie est libre sur le plan commercial, du moins en gros calibre. En petits calibres 55/60, la Rocha est à 0,90 €, donc plus chère que la Conférence. Carrefour a réussi à placer cette dernière à 1,29 € le sachet d’un kilo.

Les petits agrumes sont maintenant vecteurs de différenciation. L’Orri d’Israël est choyé à Carrefour et Rewe, de 1,90 € à 2 €/kg. La Nadorcot s’efface avec un prix moyen de 1,25 € départ. En orange tardive, les gros calibres se raréfient plus vite.

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