• FNSEA et JA « dénoncent le manque de courage et de responsabilité » des enseignes. Ils se « félicitent de la très grande convergence de vue entre consommateurs, industriels privés et coopératifs et producteurs agricoles. C’est un véritable front uni qui a dénoncé le manque de régulation des marchés, le manque total de transparence dans la formation des prix et l’excès de dysfonctionnements ». « Les avancées concrètes qu’exigent les agriculteurs impatients dépendront de l’engagement réel des enseignes », concluent-ils.
• La FCD « appelle les Pouvoirs publics à ses responsabilités et leur demande de faire cesser les dégradations de biens, les violences et leurs conséquences pour les salariés et les clients ». La FCD a confirmé sa volonté de participer aux réunions à condition qu’elles « soient ouvertes à toutes les organisations représentatives du monde agricole » et « placées sous l’égide du Premier Ministre ».
• La CGI (55 % de l’approvisionnement de produits agroalimentaires) « approuve les concertations ouvertes mais s’étonne que le commerce interentreprises n’y participe pas ».
• La confédération paysanne de Vaucluse n’a pas participé le 16 juin, à la table ronde organisée sous l’égide de la Préfecture entre production et grande distribution (cf. "
Production-distribution, des palabres mais pas d'avancées"). Elle explique :
« Si les agriculteurs doivent faire pression sur la grande distribution et les Pouvoirs publics pour obtenir des prix rémunérateurs, ils doivent aussi s’engager dans la voie d’une maîtrise des volumes de production et de la diversification, par bassin de production. Le processus d’industrialisation de l’agriculture, de la surproduction, du libre-échange et de la spéculation dans lequel les agriculteurs sont engagés depuis longtemps, fait d’eux, face à la prétendue loi du marché, manipulée par la grande distribution, d’éternels perdants. »