Bretagne
Échalote : de la qualité et du rendement
Après une campagne 2016-2017 correcte, l’offre d’échalotes Prince de Bretagne 2017-2018 s’annonce satisfaisante malgré un début assez compliqué.
Après une campagne 2016-2017 correcte, l’offre d’échalotes Prince de Bretagne 2017-2018 s’annonce satisfaisante malgré un début assez compliqué.

En 2016-2017, 24 000 t d’échalotes ont été commercialisées par Prince de Bretagne au prix moyen de 0,62 €/kg, contre 0,45 € en 2015-2016 et 0,08 € en 2014-2015. En 2017, la Bretagne ayant bénéficié d’un printemps chaud et ensoleillé, les échalotes ont été ramassées tôt et n’ont pas souffert de l’humidité de la fin juillet. « Les surfaces étant stables à environ 1 000 ha, l’offre en conventionnel devrait être de 25 000 t avec une belle qualité, indique Pierre Gélébart, chef produit chez Prince de Bretagne. Le climat ayant été bon, l’offre en bio devrait aussi être conforme aux prévisions, soit d’environ 1 000 t. » 6 000 t devraient être exportées en Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg, États-Unis. En France, les échalotes seront commercialisées en sacs de 5 kg, filets 250 g et 500 g et tresses de 500 g, une partie étant désormais conditionnée par Prince de Bretagne pour les expéditeurs ne disposant pas de matériel de conditionnement.
Une nouvelle présentation, testée en 2016, est proposée : l’Allitou, tresse associant échalotes, oignons rosés de Roscoff, oignons rouges et une tête d’ail. Fin août, malgré l’absence de report et la stabilité des volumes chez Prince de Bretagne et Fleuron d’Anjou, principales OP productrices d’échalotes traditionnelles, le marché s’avérait toutefois très compliqué. En cause : un marché des f&l très atone en août, mais aussi sans doute des volumes plus importants produits hors OP par des producteurs ne disposant pas toujours de capacité de stockage. Des discussions avec la distribution ont permis de mettre en place des opérations de promotion. Prince de Bretagne mise aussi sur les nouvelles variétés d’échalotes résistantes au mildiou mises au point par l’Organisation bretonne de sélection. Ces variétés, déjà produites à petite échelle en 2017, seront développées en 2018. Associées à la culture sur paillage plastique qui évite les herbicides, elles permettront de proposer un produit différenciant plus respectueux de l’environnement.