Commerce équitable en fruits et légumes : Biocoop signe des contrats pour 20 000 tonnes de fruits et légumes
Biocoop et cinq groupements de producteurs de fruits et légumes labellisés Bio Équitable en France ont signé, début décembre, des contrats de commerce équitable portant sur plus de 150 références.
Biocoop et cinq groupements de producteurs de fruits et légumes labellisés Bio Équitable en France ont signé, début décembre, des contrats de commerce équitable portant sur plus de 150 références.
Biocoop et cinq groupements de producteurs de fruits et légumes labellisés Bio Équitable en France (BEF) ont signé des contrats de commerce équitable, pendant le salon Natexpo qui s’est déroulé à Paris du 30 novembre au 2 décembre. « Dans un contexte de forte volatilité des prix des fruits et légumes, cet engagement commun, fondé sur des volumes sécurisés et un prix basé sur les coûts de production, constitue un signal fort pour l’agriculture bio », a commenté le label BEF, dans un communiqué.
260 producteurs sont concernés, membres des groupements Uni-Vert (Gard), Norabio (Hauts-de-France), Bio Breizh (Bretagne), Bio Centre Loire (Centre-Val de Loire) et Coop Roussillon La Tour (Pyrénées-Orientales).
Sur quels fruits et légumes portent ces contrats de commerce équitable ?
« Ce dispositif inédit par son ampleur concerne plus de 150 références, 20 000 tonnes de fruits et légumes sur la première saison », se félicite Biocoop dans un communiqué. Ainsi, dès 2026, plus de 85 familles de produits seront représentées, incluant des légumes de plein champ (dont pommes de terre, carottes, courges, artichauts, betteraves, poireaux, oignons, melons et courgettes), des légumes cultivés sous abris non chauffés (dont tomates, concombres, salades et radis) et des fruits (dont pommes, pêches, poires, abricots, prunes et raisins).
Comment sont calculés les prix payés aux producteurs ?
« Les prix moyens garantis aux producteurs ont été calculés en intégrant un objectif de rémunération de l’agriculteur à un niveau équivalent à deux fois le salaire minimum (SMIC) et en prenant en compte l’ensemble des coûts de production de chacune de ces catégories de produits », décrit Biocoop.
Un engagement minimum de trois ans
Ces contrats sont conformes au référentiel Bio Équitable en France : un engagement minimal de trois ans, un prix rémunérateur, une gouvernance démocratique et la contribution à des projets collectifs, liste le label.
« Une nouvelle forme de relation commerciale »
L’élaboration de ce cadre contractuel a nécessité dix-huit mois de concertation. Désormais, « acheteur et vendeur entrent dans une nouvelle forme de relation commerciale basée sur le partenariat dans la durée et la confiance mutuelle », décrit Cyrille Moulin, président de Bio Équitable en France, qui fédère en tout 5 000 fermes (43 groupements) actives sur 130 filières agricoles et notamment végétales, ainsi que 60 transformateurs et distributeurs.