Le Snia souhaite un niveau de référence de protéines dans les contrats blé
Améliorer le niveau moyen des matières premières principales pourrait contribuer à réduire la demande française en protéines. Les syndicats de la nutrition animale ont ainsi lancé au niveau interprofessionnel une démarche « énergique » sur leurs principales matières premières, les céréales. Le point de préoccupation majeur est le taux protéique explique Alain Guillaume, président du Snia : « Le taux de protéines dans les céréales et son évolution nous préoccupent et plus particulièrement dans un contexte de prix élevé de la protéine. Avec nos confrères de la filière céréalière, nous entendons établir un niveau de référence dans les contrats avec de part et d'autre de cette valeur, des plus ou moins-values. Sans doute dès le départ du champ pour valoriser les choix agronomiques, déterminants pour le taux de protéine et la qualité en général. » Un consensus se dégagerait avec un taux compris entre 11 et 11,5%.
Par ailleurs, « nous souhaitons réduire les seuils de réfaction contractuels pour les impuretés, qui datent de l’après-guerre. Nous sommes résolus à œuvrer pour que les niveaux de tolérance de certaines substances indésirables soient calculés en proportion de ce qui est exigé sur nos aliments composés. » Il s’agit notamment des mycotoxines.