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Tereos approvisionnera en produit à base de blé une nouvelle usine de bioplastique

Le groupe français Tereos et le groupe belge Futerro ont signé un partenariat, afin de fabriquer du bioplastique à partir de dextrose issu de blé en France.

Le système de broyage de blé du site de fabrication de dextrose de Tereos à Lillebonne.
© Michel Blossier

Le groupe français Tereos a annoncé via un communiqué du 11 avril 2024 qu’il approvisionnera en produit à base de blé une future usine qui appartiendra au groupe belge Futerro, spécialisé dans la production d'acide polylactique (PLA), afin de produire des bioplastiques. Ceci via un partenariat entre les deux entités.

Lire aussi : "Olivier Leducq devient directeur général du groupe Tereos"

Dans le détail, l’usine actuelle de Tereos à Lillebonne, basée en Seine-Maritime, fournira à la future bioraffinerie de l’entité belge 150 000 t de dextrose par an, produit fabriqué à partir d’amidon de blé. Le producteur de bioéthanol n'a pas souhaité la quantité de blé nécessaire à la production nouvelle de dextrose. L'installation en devenir sera construite dans le voisinage du site de Tereos. Les travaux débuteront en 2025, pour une entrée en activité à partir de 2027. L’objectif est de produire 75 000 t/an de PLA.

Un investissement global de 500 millions d’euros

Le partenariat « représente un investissement global de plus de 500 millions d’euros porté par Futerro sur le territoire. (…) Futerro estime que ce sont près de 250 emplois directs et 900 indirects qui seront créés autour de la chaîne de valeur que portent désormais les deux sociétés », explique le communiqué commun. Tereos procédera de son côté à un investissement de 30 millions d’euros. « Cet investissement sera consacré à l’adaptation de la capacité (moulin et filtration), du stockage, ainsi qu’aux installations permettant le transfert du dextrose (pompe, canalisation et comptage) », détaille un responsable communication de l'industriel.

Le blé proviendra essentiellement de Normandie

Tereos déclare par ailleurs que le blé, qui permettra de fabriquer le dextrose, proviendra essentiellement de Normandie, en priorité par voie fluviale. « Un système de pipeline reliera les deux sites voisins permettant une logistique optimisée du dextrose », commente l'entreprise via le communiqué.

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