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« Vendre les chevreaux quand ils sont là »

Interbev caprin promeut la viande de chevreau au printemps pour ancrer sa consommation comme un produit de saison.

<em class="placeholder">Affiche « la saison du chevreau de nos terroirs » </em>

Interbev caprin organise deux temps forts en mars et avril pour valoriser la viande de chevreau au printemps, période où plus de la moitié des chevreaux sont abattus. Le premier temps fort du 3 au 23 mars pour « la saison du chevreau de nos terroirs » sera suivi de celui du chevreau de Pâques à partir du 9 avril et jusqu’au lundi de Pâques qui sera fêté le 21 avril. « Nous profitons de la haute saison de production pour mettre la viande de chevreau dans les boucheries artisanales et la grande distribution », explique Gérard Chabauty, éleveur des Deux-Sèvres et président de la section caprine d’Interbev.

Pour appuyer ces temps forts de communication, Interbev propose aux enseignes et boucheries des kits de promotion contenant des affiches ou des fiches recettes. « Nous avons besoin de rassurer les consommateurs dont certains ont perdu l’habitude de cuisiner le chevreau, explique Matthieu Loeul de Loeul & Piriot. En cocotte, en tajine, ou au four, ce n’est pas plus compliqué à cuisiner qu’un poulet rôti. » Pour la saison du chevreau de nos terroirs, des animations en magasins sont organisées tandis qu’Interbev communique également via la diffusion d’un communiqué de presse ou vis ses réseaux sociaux.

<em class="placeholder">Affiche « je craque pour le chevreau de Pâques »</em>

« Le mois de mars représente 30 % de la production annuelle et celui d'avril 21 %, explique Delphine Auboin d’Interbev. C’est le moment idéal pour créer une occasion d’achat pour les clients qui l’apprécient. L’idée est d’ancrer un rendez-vous régulier pour que le chevreau soit identifié comme un produit de saison, au même titre que d’autres viandes festives. » Au printemps, période naturelle de production, la viande de chevreau affiche fièrement son origine française et son ancrage territorial. En répétant plusieurs années de suite ce message clair de saisonnalité et de production locale, Interbev espère réinstaller un moment de consommation en lien avec la production de printemps.

Des chevreaux pour Noël

Si le printemps est la saison naturelle du chevreau, la demande reste forte en fin d’année et les abatteurs manquent de chevreaux à Noël. Pour répondre à cette demande, Interbev caprin veut inciter les éleveurs de chèvres à fournir des chevreaux à engraisser avant cette période. « Nous pourrions facilement vendre entre 15 000 et 20 000 chevreaux en plus sur la période de Noël, explique Matthieu Loeul, le principal abatteur de chevreaux en France. Nous passons à côté d’opportunité tant pour la France que pour le marché export. »

Pour répondre à cette demande, Interbev caprin met en avant les avantages d’avoir des mises bas à la mi-novembre. « Nous voulons surtout convaincre les éleveurs en lactation longue de décaler les naissances pour avoir plus de chevreaux au moment des fêtes, explique Amine Azlaf, animateur de la section caprine d’Interbev. Ça sera plus facile de convaincre ceux qui font déjà la traite au moment des fêtes de décaler partiellement leur production. »

D’une manière plus large, Gérard Chabauty appelle les éleveurs à intégrer les débouchés du chevreau dans leur organisation : « Les éleveurs doivent bien avoir conscience de ce qu’ils vont faire de leurs chevreaux. Même s’ils produisent surtout du lait, c’est de leur responsabilité de se préoccuper du devenir des chevreaux. »

Nouveau packaging et petit format pour Cabriade

<em class="placeholder">Quart avant de chevreau de marque Cabriade</em>

Pour séduire les consommateurs, Loeul & Piriot a modernisé l’habillage de sa marque Cabriade. Le leader de la viande de chevreau propose aussi, de plus en plus, des conditionnements en quart avant ou quart arrière plutôt qu’en demi-chevreau. « Cette présentation représente environ 15 % de nos ventes en France, explique Matthieu Loeul. Ces produits moins lourds peuvent attirer une nouvelle clientèle mais il faut pouvoir en proposer toute l’année dans les rayons. »

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