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Seenorest développe le contrôle de performances caprin

Depuis le printemps 2021, Seenorest répond à la demande croissante des éleveurs caprins du Pas-de-Calais et de la Lorraine pour développer le contrôle officiel.

Aujourd’hui, Seenorest (1) compte 13 adhérents au contrôle de performances caprin dont sept en officiel, comptabilisant entre 30 et 500 chèvres. « Nous avions une forte demande d’éleveurs caprins pour du contrôle de performances officiel, explique Sophie Coquin-Kraepiel, responsable indicateurs de pilotage. Nous nous sommes donc adaptés pour y répondre : nous avons augmenté notre parc de Tru-Test chèvres et nous sommes équipés du logiciel Siecl qui permet une remontée systématique des données dans la base nationale. Le laboratoire Oxygen, qui s’occupe de nos analyses bovines, a lui aussi adapté ses références et techniques d’analyses au lait de chèvre ».

S’adapter pour répondre à la demande

Anne Grenouillet, qui pilote l’activité sur la zone, suit les élevages de près, de la signature des contrats, à l’envoi des résultats en passant par la réalisation du contrôle. En contrôle de performance officiel, Seenorest propose de 7 à 12 passages dans l’année répartis en fonction de la période de reproduction, sur une seule ou deux traites, au choix, matin ou soir. « Au niveau du conseil, nous bénéficions aujourd’hui du soutien de Seenovia qui, fort de son expérience auprès des 250 élevages de chèvres de sa zone peut intervenir à la demande sur nos élevages, ajoute Sophie Coquin-Kraepiel. Nous constituons actuellement un dossier dans le cadre d’un appel à projet afin de pouvoir investir dans la formation de conseillers caprins et pourquoi pas dans des appareils électroniques Lactocorders, qui feront gagner du temps aux agents de prélèvement dans les élevages les plus importants en taille. »

Seenorest est une union de coopératives qui fédère Oxygen et Optival : les entreprises de conseils en élevage des départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, du Pas-de-Calais et des Vosges.

Amandine Descharmes et Simon Lejeune, installés en 2019 à Xivry-Circourt, en Meurthe-et-Moselle élèvent 30 de chèvres de Lorraine en agriculture biologique

« Le contrôle de performances permet de valoriser la génétique »

Amandine Descharmes et Simon Lejeune, installés en 2019 à Xivry-Circourt, en Meurthe-et-Moselle élèvent 30 de chèvres de Lorraine en agriculture biologique
Amandine Descharmes et Simon Lejeune, installés en 2019 à Xivry-Circourt, en Meurthe-et-Moselle élèvent 30 de chèvres de Lorraine en agriculture biologique © Seenorest

Nous avons commencé le contrôle de performances dès notre installation et nous sommes passés en contrôle officiel dès que cela a été possible en optant pour une fréquence de sept passages par an. Quatre ont lieu sur deux traites et les trois derniers en monotraite, uniquement le matin. Les contrôles sont planifiés suivant les périodes de mise bas soit de fin janvier à octobre. Il reste encore quelques progrès à faire sur le délai de retour des résultats mais le contrôle de performances reste un impondérable.

Avoir des données fiables et objectives

Nous sommes attachés à la race lorraine et Simon est co-président de l’association Chèvre de Lorraine.

Grâce au contrôle de performances, Amandine Descharmes et Simon Lejeune peuvent valoriser génétiquement leurs animaux et participer ainsi à la promotion de la chèvre de Lorraine.
Grâce au contrôle de performances, Amandine Descharmes et Simon Lejeune peuvent valoriser génétiquement leurs animaux et participer ainsi à la promotion de la chèvre de Lorraine. © Seenorest

Les règles de l’association sont simples : l’utilisation d’hormone est interdite dans nos élevages, l’apport de concentré est limité à 750 g par jour et on travaille de manière saisonnée. Cette race n’est pas réputée pour être une grande productrice, même si avec 550 kg de moyenne, c’est la race à petit effectif la plus productive. Grâce au contrôle de performances nous pouvons enfin valoriser génétiquement nos animaux et participer ainsi à la promotion de la race. Notre troupeau a même réussi l’année passée à atteindre une moyenne de 774 kg par chèvre présente, avec 34,1 de TB et 31,1 de TP. »

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