Coûte que coûte, libérer les stocks de chevreaux
Les trois opérateurs de la filière chevreau française croulent sous leurs stocks, stigmates restants de la crise du Covid-19.

Les abattoirs ont continué à collecter les chevreaux pendant le confinement tout en sachant qu'ils ne parviendraient pas à les valoriser correctement.
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D. Hardy
La forte saisonnalité de la consommation de viande de chevreau autour de Pâques a fortement pénalisé la filière avec la crise engendrée par le confinement. Les trois abatteurs (Loeul et Piriot, Palmid’Or et les établissements Ribot) ont pris le parti des naisseurs et des engraisseurs en continuant la collecte de tous les animaux, certes en baissant les prix, mais aucun chevreau n’a dû être stocké sur pied. Malgré les efforts consentis et les promotions en grandes surfaces pour sensibiliser les consommateurs, les débouchés ont vite été saturés ou inexistants, notamment avec l’arrêt temporaire de la restauration hors domicile.