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Recul du nombre de vaches en Europe

La progression du prix de toutes les différentes catégories de bovins depuis la fin de l’été 2021 est d’abord la conséquence de la décapitalisation du cheptel. Moins de vaches, c’est moins de viande mais c’est aussi forcément moins de veaux, ce qui à terme contribue là encore à contracter les disponibilités.

En France, cette très sensible érosion du cheptel a véritablement démarré à partir de l’automne 2016. Elle concerne simultanément les effectifs laitiers et allaitants avec depuis bientôt six ans un recul du nombre de vaches avoisinant 2 % par an. À quelques nuances près, on retrouve cette même tendance dans d’autres pays européens et en particulier chez tous ceux qui détiennent des effectifs conséquents, même si le recul est souvent plus récent et moins accentué qu’en France. C’est aussi ce qui favorise la progression du prix des bovins dans tous les pays européens. Ce qui n’est plus produit chez l’un peut plus difficilement être compensé en allant chercher les volumes manquant chez l’autre.

Dans l’Union européenne, le nombre de vaches laitières et allaitantes est passé de 35,6 millions en 2014 à 31,4 millions en 2020. Même s’il faut tenir compte du départ de la Grande-Bretagne (3,4 millions de vaches), cela se traduit par un recul proche de 1 million de têtes pour l’UE à 27. Et surtout cette érosion s’est poursuivie tout au long de 2021 et tout laisse à penser qu’il en a été de même au premier semestre 2022. À côté de la France, l’Allemagne est l’un des pays les plus touchés. La sécheresse en cours et l’explosion du prix des céréales risquent d’attiser le phénomène en particulier dans les troupeaux des éleveurs en fin de carrière.

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