« Les génisses destinées à l’engraissement pâturent tout l’hiver »
Les génisses charolaises destinées à l’engraissement du Gaec Chavanon passent l’hiver au pâturage. Sans apport de fourrage – hors période de gel – elles réalisent de bonnes croissances et dès que la pousse redémarre, elles s’engraissent rapidement à l’herbe sans concentré.




Depuis quatre ans, Cyril et Marie-Laure Chavanon se sont lancés dans le pâturage tournant dynamique. « Nous avons commencé sur une petite surface, puis augmenté progressivement », expliquent-ils. Ils élèvent 150 charolaises à Vivans dans la Loire. « Nous tâtonnons encore, mais cette technique de pâturage a déjà porté ses fruits. » C’est dans cette logique qu’ils cherchent désormais à mieux valoriser l’herbe disponible en période hivernale.
Le troupeau est conduit à 100 % en IA avec des vêlages de septembre à novembre (et plus de 80 % de premiers vêlages à 2 ans). Au 1er décembre, toutes les femelles sont donc rentrées en bâtiment pour la repro. Au pré sur la période hivernale, Cyril Chavanon dispose de lots de génisses. Les génisses de 24 mois destinées à l’engraissement étaient jusqu’à récemment hivernées sur une parcelle « parking » et nourries avec du foin en râteliers – comme si elles étaient en bâtiment finalement, voire un peu plus.