La demande en jeune bovin progresse plus vite que les prix
En février, les prix du jeune bovin français demeurent décourageants alors que le marché est plus actif que l’an passé. Une situation curieuse. Dans un contexte nettement haussier pour le prix des céréales, cela risque de se traduire par un nouveau recul de l’activité.

La viande de jeune bovin est trop peu consommée en France regrette le ministre français de l'Agriculture qui a appellé les gestionnaires de cantines scolaires à en commander pour soutenir l'élevage français et réduire sa dépendance à l'export pour les mâles issus du cheptel allaitant.
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F. d'Alteroche
Le jeune bovin français va-t-il devenir une grande cause nationale ? Oui, si on s’en tient aux seules déclarations du ministre de l’Agriculture. « J’en appelle aux élus locaux pour faire le pari de cette viande de qualité et avoir le réflexe jeune bovin au moment où les menus des cantines de nos écoles, nos collèges et nos lycées sont établis », a expliqué mi-février Julien Denormandie dans un entretien à l’AFP.