Gaec des Coutellières : une finition haut de gamme pour les femelles
Au Gaec des Coutellières à Le Bignon-du-Maine en Mayenne, tous les animaux du troupeau passent par la case engraissement avant d’être commercialisés. La production est axée sur le haut de gamme.
Mickël Chauveau. « Les carcasses sortent bien, avec peu de gras de couverture pour répondre à la demande des bouchers ». Ici, avec Amélie Piot, sa conseillère en nutrition.
©
C. Delisle
L’hiver, les femelles sont engraissées à l’attache pour éviter les hématomes.
©
C. Delisle

L’élevage participe aux concours d’Évron en Mayenne, depuis 1989 où chaque année, il présente une dizaine de femelles au Festival de la viande en septembre et au concours de Noël. L’élevage est très souvent primé. Dernière récompense, la championne interrace de Noël (en photo).
©
Gaec des Coutellières

Premier prix naisseur engraisseur du Festival d'Évron de septembre 2019.
©
Gaec des Coutellières
Chez les Chauveau, l’engraissement est une affaire de famille. Pas une bête, mâle comme femelle, ne sort de l’élevage, naisseur engraisseur sans avoir été finie au préalable. La génétique est la clé de la réussite de cet élevage plusieurs fois primé au festival d’Évron, pour ses bêtes haut de gamme. L’utilisation de semence de taureaux culards pour 90 % des femelles, et ce, depuis trois générations, représente le socle de base de l’exploitation qui produit des animaux de forme. Les éleveurs recherchent de petits veaux vigoureux.