D’un système naisseur conventionnel à un système naisseur-engraisseur bio
Au Gaec des Hautes Broudières à Tourouvre au Perche dans le Perche ornais, le passage à l’agriculture biologique a été synonyme d’engraissement de tous les animaux nés sur l’exploitation.

Angeline, Thierry et Martin Radiguet. « On n’envisageait pas de passer l’exploitation en agriculture biologique sans finir nos animaux. La bascule est un outil indispensable pour piloter cette phase."
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C. Delisle

Les éleveurs emmènent eux-mêmes leurs animaux à l’abattoir pour assurer leur bien-être jusqu’au moment fatidique.
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Les six taureaux de l’exploitation sont hivernés en extérieur. Ils disposent chacun d’une petite cabane. Les éleveurs travaillent la génétique de leur troupeau depuis 25 ans. Ils se fournissent depuis de nombreuses années au Gaec Micaud dans l’Allier.
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Le bâtiment d’engraissement (1 200 m2) a été construit dans le prolongement du bâtiment d’hivernage des jeunes animaux, afin de faciliter la distribution de l’alimentation. Il a été auto-construit pour en limiter son coût. Seule l’électricité a été réalisée par un intervenant.
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Une contention en demi-lune, avec une bascule à son extrémité, a été intégrée sous le bâtiment d’engraissement. Les économies réalisées grâce à l’autoconstruction de ce dernier, ont financé la cage de contention.
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Les éleveurs réalisent leur propre mélange.
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Bœufs en fin de finition.
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Angeline et Thierry Radiguet se sont installés sur une ancienne ferme laitière, en 1996, à Tourouvre au Perche, dans l’Orne. Pendant vingt ans, ils ont conduit leur troupeau de 125 mères charolaises (quelques limousines au départ) en conventionnel naisseur en tout herbe, avec achat d’aliments pour les broutards. Puis, leur fils Martin leur faisant part de son envie de s’installer, ils ont commencé à réfléchir à l’évolution de leur système.