DNC : les bovins vaccinés sont acceptés par l'Italie avec des conditions "assez drastiques"
D'après le ministère de l'Agriculture, l'Italie accepte le principe d'importer des bovins vaccinés contre la DNC avec des conditions très contraignantes mais atteignables. L'Espagne n'a pas encore donné de réponse aux demandes de la France.
D'après le ministère de l'Agriculture, l'Italie accepte le principe d'importer des bovins vaccinés contre la DNC avec des conditions très contraignantes mais atteignables. L'Espagne n'a pas encore donné de réponse aux demandes de la France.
Les bovins issus des élevages situés en zone indemme de DNC peuvent à nouveau être exportés depuis le 1er novembre, avec une activité très encadrée pour les centres de rassemblement. Pour ceux de la zone vaccinale de Savoie et Haute-Savoie, c'est aussi possible, a annoncé le ministère de l'Agriculture a annoncé le 3 novembre lors d’un point avec la presse.
"Pour l'instant, seule l'Italie a signifié son accord de principe pour recevoir des bovins vaccinés contre la DNC, et ceci sous les conditions qui sont requises par la réglementation européenne. Des conditions qui sont contraignantes mais atteignables. Quant à l’Espagne, nous attendons à ce jour leur réponse et leur accord n'est pas encore explicite" d'après le ministère de l'Agriculture.
- Autorisation de l’état membre de destination et de transit ;
- Certificat sanitaire requis ;
- Bovins vaccinés depuis au moins 28 jours ou veaux nés de mères valablement vaccinées ;
- Examen clinique favorable ;
- Bovins détenus au sein de l’élevage d’origine depuis au moins 28 jours (ou depuis leur naissance) ;
- Aucun foyer depuis au moins trois mois dans un rayon de 20 km ;
- Tous les bovins détenus dans la zone vaccinale dans un rayon de 50 km sont vaccinés depuis au moins 60 jours.
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Le ministère a aussi indiqué qu'une stratégie de vaccination hors des zones réglementées "n'est pas envisagée à l’heure actuelle du fait des contraintes entrainées pour les mouvements des animaux des exploitations qui ont vacciné."
Lors de ce point presse, le ministère a d'autre part informé qu'il n'y avait aucune alerte à ce jour pour les troupeaux sous mesures de surveillance en Bretagne, et que dans le Cantal, les suspicions ont été infirmées et il n’y a pas eu de suite. "Tous les jours, des suspicions peuvent émerger. La présence de nodules sur les bovins n’est pas spécifique à la dermatose nodulaire contagieuse."
Le ministère estime que nous ne sommes pas actuellement en situation de flambée épidémique. "L'arrivée du froid devrait réduire le vol des insectes vecteurs, et conduire à une diminution des infections se faisant d’un bovin infecté à un bovin sain".