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McDonald’s veut rester un acteur des territoires

Pour la dernière étape de l’AgriTour, McDonald’s fait étape dans la région Est. Dans cette zone de polyculture-élevage, McDo veut aujourd’hui mettre l’accent sur une approche systémique et valoriser les synergies entre éleveurs et céréaliers.

« Notre département est représentatif de l’agriculture française, avec des grandes cultures, de l’élevage, des vignes. Nous sommes des acteurs des territoires et nous en sommes fiers », résume Jean-Luc Pelletier, président de la Chambre d’agriculture de la Meuse. A Montiers-sur-Saulx, McDonald’s a réuni ses partenaires des filières agricoles et agroalimentaire, avec la volonté de co-construire sa stratégie filières durables 2030. Dans le grand Est, le lien du restaurateur au terroir n’est pas nouveau. « Le premier contrat McDo a été signé ici, il y a 20 ans. Ce genre de rencontre, nous permet de renouer le contact et de mettre en avant les synergies possibles dans notre zone de polyculture-élevage », rappelle Franck Bellaca, directeur d’Interbev Grand Est.

Des contrats avec les agriculteurs inscrits dans la durée

  Dans l’Est, 266 éleveurs sont sous contrats et fournissent 654 tonnes de viande. 49 agriculteurs produisent également 40 000 tonnes de pommes de terre. 58,2 millions d’euros de produits agricoles et agroalimentaires sont ainsi achetés dans la région. Cet engagement s’accompagne d’engagements environnementaux. « Nous souhaitons accentuer notre effort avec la baisse de 35 % d’émissions de gaz à effet de serre, par transaction sur le périmètre élargi en comparaison à 2005 date de notre premier bilan carbone. Nous sommes persuadés que les solutions se trouvent au sein de l’agriculture et des territoires », insiste Eloi de la Celle, directeur Achats Qualité Logistique et Environnement de McDonald’s France.

« Un contrat à l’écosystème agricole ? »

  Pour son AgriTour, McDonald’s a ouvert le débat. « C’est un des premiers acheteurs de viande bovine en France et il souhaite communiquer sur un élevage durable. McDo devra proposer une contractualisation, non pas à l’animal acheté, mais à l’écosystème pour faire la démonstration que ses engagements environnementaux sont respectés. On ne peut plus réfléchir à l’échelle d’une exploitation, mais d’un territoire », estime Yves Leroux, enseignant chercheur à l’ENSAIA. L’enjeu de la contractualisation est également au cœur de la synergie entre éleveurs et céréaliers : « il faut des engagements écrits pour l’élevage, les grandes cultures et tendre vers des contrats tripartites avec McDo ». Des pistes existent localement avec le programme Arpeege (Autonomie en Ressources Protéiques et Énergétiques des Élevages du Grand Est).

Construire dans le temps

La contractualisation déconnecté des marchés et qui prend en compte les coûts de production n’est pas nouvelle chez McDonald’s. « Nous continuerons à nous inscrire dans le temps long pour sécuriser les agriculteurs. Nous devrons aller plus loin et contractualiser à plusieurs partenaires de l’aval pour avoir une approche systémique », conclut Eloi de la Celle. Avec son AgriTour, McDonald’s a écouté. Place maintenant à l’action.

« L’AgriTour accueille l’agritech »

« Nous proposons une méthanisation de petite centrée sur les effluents d’élevage de l’exploitation. Il n’est pas nécessaire de produire des matières spécifiquement dédiées au méthaniseur. C’est une méthanisation, au cœur du territoire, en circuit ultra-court, qui s’adapte à la ferme d’élevage et pas le contraire. »

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