Aller au contenu principal

Viande bovine, le modèle français, une spécificité à mettre en avant

Pour traiter les différents sujets en lien avec le thème du congrès*, la FNB organisait mardi 5 février, une après-midi d’ateliers. Parmi les trois sujets proposés, l’Idele avait choisi d’intervenir sur l’élevage, la décapitalisation et les territoires.

Eva Grohens, de l’institut de l’élevage, est venue présenter les études réalisées par l’Idele et le CNE sur la décapitalitation du cheptel bovin et les spécificités de l’élevage français.
Eva Grohens, de l’institut de l’élevage, est venue présenter les études réalisées par l’Idele et le CNE sur la décapitalitation du cheptel bovin et les spécificités de l’élevage français.
© Aurélie Pasquelin

« Dynamique des élevages allaitants et des territoires », tel était le nom de l’atelier proposé mardi après-midi par l’Idele aux congressistes venus à Mende. Au-delà même de ce titre, c’était bien de la décapitalisation du cheptel bovin qu’avait choisi de traiter l’institut lors de son intervention. « Alors qu’entre 2013 et 2016, le cheptel bovin français avait grossi, on assiste aujourd’hui à une décapitalisation brutale », indique Eva Grohens, de l’institut de l’élevage. Avec une perte de 10 % du nombre de vaches en trois ans, la situation inquiète les éleveurs bovins français. « Entre 2013 et 2016, l’augmentation du nombre de bêtes s’expliquait surtout par l’agrandissement des exploitations, continue l’ingénieure. Aujourd’hui, la baisse du cheptel s’explique plutôt par des arrêts d’activité non-remplacés ». Là aussi, la situation inquiète car la moitié du cheptel bovin français est détenue par des chefs d’exploitation de plus de 50 ans. Au vu de la situation actuelle, l’Idele a réussi à définir trois scénarios possibles pour l’avenir : un « scénario de type ovin » qui verrait le nombre d’exploitations et de vaches diminuer, un scénario de « rebond » avec un maintien en l’état actuel du nombre de vaches et d’exploitations et un scénario « de retour à un rythme plus régulier » entre arrêts et agrandissements.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1497, du 14 février 2019, en page 5.

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Le Sommet de l'Élevage 2025 privé de ses bovins mais pas de ses éleveurs

La décision est tombée en début de semaine, la 34e édition du Sommet de l’Élevage se tiendra sans la présence de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière