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Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la Ponétie à Aurillac un restaurant au concept innovant, nourri à la flamme des braseros. 

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Cyrille et Virginie Geneix se sont entourés d'une équipe hétéroclite, complémentaire et enthousiaste.
© Patricia Olivieri

C'est qui Mamija ?

Odette, Paulette, Albertine... les mères et grands-mères n’en finissent plus d’inspirer les grands chefs qui leur dédient le nom d’un restaurant souvent étoilé. Jeanne viendra très prochainement compléter cette liste d’hommages gastronomiques dans la nouvelle zone commerciale de la Ponétie à AurillacCyrille Geneix va ouvrir début juin son restaurant Mamija, référence affectueuse à “Mamie Jeanne”, sa mère. L’aboutissement d’un nouvelle entreprise pour celui qui carbure à l’essence des projets, à l’image du feu sans cesse ravivé des braseros qui ont fait la singularité et le succès de “Rouge vif”, son activité de traiteur “volcanique” (qu’il poursuit). 
Le Cantalou, revenu au pays en 2013, étrenne ainsi un nouveau cycle de son aventure professionnelle, débutée dans l’hôtellerie de luxe (Deauville, Evian), comme cuisinier puis gestionnaire d’établissements. Changement de standing ensuite et place à la restauration rapide à la française avant de rejoindre la restauration collective et le groupe Sodexo dont il deviendra directeur régional après avoir relancé les Cuisines centrales aurillacoises détruites par un incendie. 

Mamija : le p’tit truc qui fait la différence

C’est en 2022 que Cyrille Geneix lance Rouge vif en attendant de pouvoir reprendre ou créer son propre restaurant. Sa rencontre avec Maxime Ladoux(1)  va lui en offrir l’opportunité. Plus qu’un restaurant, Mamija se veut avant tout un “lieu de vie, un endroit où l’on se sent bien, où jeunes et moins jeunes peuvent se rencontrer autour d’une carte régionale revisitée”, explique son concepteur. Truffades comme côtes de bœuf de races locales - saisies sur chacun des imposants braseros qui trôneront dans les deux espaces du restaurant -, y figureront bien évidemment en bonne place mais toujours avec une subtilité, “un petit truc différenciant”, signature de Mamija

Notre ADN, c’est de proposer une alternative à ce qui existe ; on ne prétend pas être meilleurs mais différents”, plaide Cyrille Geneix. 

Deux espaces, deux ambiances chez Mamija

Le restaurant, qui bénéficie de 300 m2, s’articulera autour de deux espaces : une salle cosy et calme, une autre plus dynamique et “fun”. Les deux réunies autour d’un bar central “auquel on a voulu redonner ses lettres de noblesse”, et donnant sur une cuisine ouverte. De quoi servir 120 couverts en intérieur, 50 en terrasse. Brasserie traditionnelle le midi, soirées aux ambiances plus marquées avec la possibilité d’after-works, d’anniversaires...

Un restaurant ouvert 7 j/7

Parti pris fort de Cyrille Geneix, qui partage l’aventure avec son épouse Virginie : Mamija sera ouvert 7 jours sur 7. Un choix d’abord motivé par le souci d’attirer et fidéliser des collaborateurs : “Cela permet de leur accorder deux jours de congés consécutifs”, argue le restaurateur, qui sait aussi les difficultés des clients à trouver table ouverte le dimanche. “Économiquement c’est certes plus coûteux mais je n’ai pas envie de changer d’équipe tous les ans”, poursuit Cyrille Geneix qui, d’ailleurs, n’a pas eu de mal à recruter sa brigade composée d’une dizaine de personnes. Parmi eux, le chef italien Gualtiero Ferrari, qui a puisé ses inspirations sur tous les continents ; une directrice, Morgane Delsouc ; un chef de rang sommelier... 

Il faut parler avec le monde agricole”

Tout autant attaché au concept de développement durable, Mamija joue la carte du local pour son approvisionnement, y compris en direct auprès des producteurs. “Avant d’aller chercher un produit ailleurs, je regarde toujours si on ne peut pas l’avoir en local, c’est ce qu’on a fait pour des pommes de terre bio (sur une partie de l’année), pour des légumes avec des maraîchers sur le bassin d’Aurillac, pour les fromages, la viande... Aujourd’hui, il faut parler au monde agricole, se mettre ensemble autour d’une table pour trouver une solution économique équilibrée à la fois pour celui qui produit et pour celui qui transforme. Et on arrive à trouver des consensus”, plaide Cyrille Geneix. 
La suite ? Si le concept séduit, il verrait bien Mamija faire “des petits”. Une chaîne de restaurants Mamija, “à taille humaine”, précise celui qui a investi quelque 
800 000 € dans le projet, sans aide aucune, autre que celle des partenaires bancaires.

(1) PDG entre autres d’Intermarché La Ponétie.

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