Aller au contenu principal

Une première pour des jeunes au parcours atypique

Installés hors cadre familial depuis peu à Villeneuve, dans la commune de Chaudeyrac, Fanny Janvier et Nicolas Nouet élève des Aubrac. Un choix de race évident pour ces passionnés.

Nicolas Nouet et Fanny Janvier avec leurs deux prétendants : Mimosa et Napoléon.
Nicolas Nouet et Fanny Janvier avec leurs deux prétendants : Mimosa et Napoléon.
© Aurélie Pasquelin

Originaire de Châteauneuf-de-Randon, Nicolas Nouet se passionne très tôt pour l’élevage et plus particulièrement pour la race Aubrac. « Mes parents ne sont pas agriculteurs, confie l’intéressé. On peut dire que je ne viens pas du monde agricole. Pourtant, mon oncle a une exploitation et depuis tout petit je vais l’aider. C’est lui qui m’a transmis la passion des animaux. » Après être passé par le lycée agricole de Marvejols Terre Nouvelle, le jeune homme décide de s’installer. Il y a quatre ans, il entame donc un parrainage à Villeneuve, commune de Chaudeyrac. Petit à petit, il prend ses marques sur l’exploitation. Il est rejoint, peu de temps après par sa compagne Fanny Janvier, elle aussi diplômée du lycée Terre Nouvelle. « Plus jeune, je me suis inscrite au lycée pour être en contact avec les animaux, raconte cette dernière. Je ne voulais pas particulièrement m’installer mais faire partie du projet de Nicolas m’a plu alors je l’ai suivi et depuis avril 2016 je fais partie du Gaec. » Un partenariat au sein du couple qui leur permet de concrétiser leurs projets. Ils décident donc de remplacer le cheptel existant, composé de plusieurs races pour se concentrer sur l’Aubrac, une race qui tient au cœur de Nicolas Nouet. « L’Aubrac, c’est la race du nord de la Lozère, continue l’éleveur. Elle est parfaitement adaptée au secteur et je dois avouer que je la trouve très belle. Quand nous nous sommes installés, nous avons donc voulu nous concentrer sur cette race. En remplaçant les bêtes de l’exploitation, nous avons pu commencer à travailler rapidement sur la génétique du troupeau et obtenir la qualification pour l’IBR. »

Suite de l'article à lire dans le supplément Concours départemental Aubrac du Réveil Lozère n°1425, du 14 septembre 2017, en page III.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière