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Rupture de la production pour l'AOP salers

Durant un mois, en attendant une dérogation, la fabrication d'AOP salers est stoppée. Dans l'incapacité d'une production tout à l'herbe, l'appellation ne veut pas trahir le consommateur.

Durant un mois, en attendant une dérogation, la fabrication d'AOP salers est stoppée. Dans l'incapacité d'une production tout à l'herbe, l'appellation ne veut pas trahir le consommateur.
Durant un mois, en attendant une dérogation, la fabrication d'AOP salers est stoppée. Dans l'incapacité d'une production tout à l'herbe, l'appellation ne veut pas trahir le consommateur.
© Renaud Saint-André

Inutile de courir chez son fromager : la rupture d'AOP salers ne concerne pas sa commercialisation, mais sa production. En cause, une sécheresse inédite qui pousse l'Organisme de défense et de gestion de l'appellation (ODG) à des mesures quasi inédites. Plus de distribution de plaques par le Comité interprofessionnel des fromages (Cif). En clair, suspension de la production pendant quelques semaines, en attendant un retour de pâturage ou une dérogation encadrée qui permette de nouveau la transformation. Car (avec la gerle en bois) l'alimentation à l'herbe pâturée est un pilier essentiel du cahier des charges sur lequel l'AOP salers assoit son identité et sa réputation. Or les conditions climatiques ont fait qu'il ne peut plus être tenu.

Pourtant... tout démarrait bien
« Le manque d'herbe est tel que les producteurs ne sont plus en capacité de nourrir leurs vaches laitières à l'herbe pâturée », résume Laurent Lours, vice-président du Cif en charge de l'appellation salers. Pourtant, cette année, tout démarrait de manière très correcte. « Hormis la zone basse qui a attendu quelques orages fin juin », témoigne Laurent Lours, lui-même producteur à Vézac. D'ailleurs, début juillet, lors d'une réunion de section*, le constat était dressé que « tout allait bien ». Les alertes se sont multipliées la dernière semaine de juillet. Les premiers jours d'août, la section se réunissait de nouveau et prenait cette décision drastique. « Quand on ne peut plus respecter le cahier des charges, on arrête », schématise le responsable de la section.

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