Aller au contenu principal

Voyage d’étude
À la rencontre des éleveurs aveyronnais

Une délégation d’éleveurs creusois a été accueillie en Aveyron pour découvrir l’agriculture de ce département.

© La Creuse agricole et rurale

Renouant les échanges avec des agriculteurs d’autres départements, la section bovine de la FDSEA a effectué en septembre dernier un voyage d’études en Aveyron.
Une sortie pour découvrir non seulement une « autre agriculture », mais surtout des hommes et des femmes fiers de leur métier, c’était sans aucun doute l’objectif de cette journée dans le pays du Ségala.
Du territoire d’Occitanie aux reliefs variés qui s’étend des plateaux de l’Aubrac culminant à 1 400 m d’altitude au Nord, jusqu’au plateau du Haut-Languedoc au Sud, bordé à l’Est avec les Grands Causses et le Rouergue à l’Ouest, ce département est empreint d’une forte identité territoriale avec une production spécifique du veau d’Aveyron.
Si depuis plusieurs générations, les agriculteurs de ce territoire ont su préserver le savoir-faire et la tradition des veaux élevés sous la mère, c’est en 1993 que la production obtient ses lettres de noblesse avec une certification « label rouge » puis une Identification géographique protégée (IGP)
Le veau d’Aveyron et du Ségala est un veau fermier, né et élevé sur l’exploitation. À raison de 2 tétées par jour avec leur mère, les veaux sont ensuite complémentés aux céréales à volonté. Les mères sont des vaches de races traditionnelles allaitantes, de bonne qualité bouchère, essentiellement en blonde d’Aquitaine et limousine.
Les veaux sont élevés jusqu’à un âge compris entre 6 et 10 mois pour atteindre un poids allant de 220 à 300 kg.
Ainsi les 655 éleveurs engagés dans la démarche « Veaux d’Aveyron et du Ségala » sont tous nécessairement dans la zone IGP et travaillent avec 4 abattoirs accrédités : Castres, Rodez, Villefranche-de-Rouergue, et Carmaux pour la commercialisation des animaux sur l’ensemble du territoire. Cette commercialisation s’effectue, soit vers les boucheries traditionnelles soit par les grandes surfaces. Avec un contrôle continu de la traçabilité des animaux, 30 000 veaux sont chaque année, déclarés et engagés dès leurs naissance, dont 18 000 sont labellisés et commercialisés dans 140 grandes enseignes, 25 boucheries artisanales et 900 points de ventes spécialisés.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 11 octobre 2013.

Les plus lus

Crâne de veau au milieu d'un pré
Des veaux proies ou charognes du vautour à Trizac ?

Deux veaux robustes dont il ne reste guère que le squelette entouré de plumes : à Trizac, les éleveurs peinent à croire à du…

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

Une homme debout dans une étable avec des veaux
Géobiologie : « Que ce soit invisible ne signifie pas que ça n'existe pas ! »

À Saint-Diery, Patrice Chassard, producteur de Saint-Nectaire, s'est formé à la géobiologie après plusieurs expériences…

FCO : « Ça explose partout, il nous faut des vaccins et vite »

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Un homme et une femme sourient
Finales de labour : le mot des JA 63

Le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme et la présidente des JA du canton de Riom, organisateurs des finales…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière