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« Des problèmes sérieux » dans la proposition de Bruxelles, pour la Comagri

La commission de l'Agriculture du Parlement européen (Comagri) entame ses travaux sur le règlement sur l'utilisation durable des pesticides. L'Espagnole Clara Aguilera, en charge de préparer un avis, se montre très critique envers la proposition de Bruxelles. Par ailleurs, un calendrier de travail a enfin été convenu : le Parlement européen devrait adopter sa position début octobre.

La commission de l'Agriculture du Parlement européen (Comagri) entame ses travaux sur le règlement sur l'utilisation durable des pesticides. L'Espagnole Clara Aguilera, en charge de préparer un avis, se montre très critique envers la proposition de Bruxelles. Par ailleurs, un calendrier de travail a enfin été convenu : le Parlement européen devrait adopter sa position début octobre.
La commission de l'Agriculture du Parlement européen (Comagri) entame ses travaux sur le règlement sur l'utilisation durable des pesticides. L'Espagnole Clara Aguilera, en charge de préparer un avis, se montre très critique envers la proposition de Bruxelles. Par ailleurs, un calendrier de travail a enfin été convenu : le Parlement européen devrait adopter sa position début octobre.
© JC Gutner/Illustration

La proposition de règlement de la Commission européenne sur l'utilisation durable des pesticides pose « un certain nombre de problèmes sérieux » qui la « rendent inapplicable s'ils ne sont pas résolus », prévient dans un document de travail présenté le 22 mars la rapportrice pour avis de la commission de l'Agriculture du Parlement européen, la sociale-démocrate espagnole Clara Aguilera. Parmi ces problèmes, elle pointe le manque de fonds dédiés, des critères de fixation des objectifs inadaptés, et surtout l'interdiction d'utilisation dans les zones dites sensibles. « Il y a à la fois un problème dans la définition de ces zones et sur le principe même d'interdire le recours des produits phytosanitaires dans celles-ci », estime-t-elle. Selon elle, le fait d'imposer les objectifs de réduction des pesticides prévus par la stratégie De la ferme à la table (-50 % à l'horizon 2030) « sans solutions agronomiques efficaces affectera la sécurité alimentaire » et pourrait conduire les agriculteurs à abandonner la production dans certaines régions. Et d'ajouter : « Sans doute faut-il faire des efforts mais nous ne pouvons pas imposer un pourcentage purement politique alors que certains États membres ont déjà largement baissé leur utilisation de pesticides ces dernières années. » D'autant plus que « la Commission européenne ne prévoit pas un seul euro supplémentaire pour financer les mesures contenues dans sa proposition », déplore Clara Aguilera.

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