BIO
«Des idées sont encore à trouver pour développer la bio»
L’association Haute-Loire Biologique a tenu son assemblée générale mardi 25 février au Puy-en-Velay en présence d’une cinquantaine d’adhérents.

Encore beaucoup à faire
S’il reconnaît que «la bio est maintenant bien lancée», François Vérot précise qu’elle «en est à ses balbutiements» et qu’il y aura encore «beaucoup de recherche à faire». Reprenant toutes les activités mises en place ou suivies en 2013, l’animatrice Amélie Héricher a insisté sur un programme de formations sur des thèmes divers pour répondre aux demandes des adhérents ; formations qui seront reconduites en 2014 sur d’autres sujets. Tour à tour plusieurs membres du conseil d’administration ont pris la parole pour présenter différents axes de travail de l’association. Ainsi, il a été présenté l’important dossier sur les cantines bio et plus largement la restauration collective. L’idée étant de faire entrer le bio dans ce type de restauration en ajoutant la notion du local. L’objectif du travail entrepris est aujourd’hui de «lever les freins» et de «créer une dynamique». En ce début d’année, l’association a organisé une conférence de presse sur une exploitation à Lantriac pour sensibiliser les élus locaux (en ces temps d’élections), à la problématique et les inviter à réfléchir à l’idée de mettre le bio aux menus des cantines. Haute-Loire Biologique apporte également un accompagnement aux établissements qui souhaitent adhérer à cette idée. Par ailleurs en partenariat avec le Conseil Général et le CPIE, l’association va travailler auprès de 3 collèges pilotes sur le département sur les thèmes de la gestion des déchets, de la chasse au gaspillage et de l’introduction du bio et du local à la cantine.
Des essais en Lentille et céréales
Sur un autre registre, côté producteur, Haute-Loire Biologique travaille aussi sur des essais en Lentilles avec l’ODG et la Chambre d’Agriculture, et en céréales avec Celnat et la Chambre. En Lentilles les essais portaient en 2013, ou porteront en 2014 et après, sur les densités de semis, le désherbage mécanique, le semis direct ou encore les précédents culturaux. Pour les céréales un projet 2014 va concerner la culture de variétés de céréales anciennes.
SUZANNE MARION