Fermes ouvertes
Une leçon grandeur nature, dans les fermes cantaliennes
Plus de 200 écoliers ont découvert le monde agricole sur le terrain, entre veaux, porcs ou fabrication de caillé.
Plus de 200 écoliers ont découvert le monde agricole sur le terrain, entre veaux, porcs ou fabrication de caillé.

Une quinzaine de fermes ouvertes
L’opération annuelle des Fermes ouvertes de la FDSEA du Cantal a invité les écoles publiques et privées du département, en particulier les élèves de CM1 et CM2(1), à participer à une demi-journée de découverte du monde agricole. L’édition de cette année, qui s’est déroulée du 19 au 28 mai, a mobilisé une douzaine d’écoles, soit environ 230 élèves, reçus sur une quinzaine d’exploitations autour du thème de l’élevage laitier.
Une opération pour apprendre et éveiller Céline Méral, responsable des Fermes ouvertes, souligne l’objectif de communiquer sur le métier auprès du jeune public, mais aussi “de les sensibiliser à l’importance de consommer local” en dévoilant les différentes étapes de la fabrication. L’événement vise également à susciter des vocations, y compris chez de jeunes hors-cadre familial.
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Mardi 20 mai, à Runhac sur la commune de Vézac, Stéphanie Gardes, une des quatre associés du Gaec de Vézac(2), a accueilli 17 élèves. Atelier caillé et cochons gourmands Commençant par le début : les veaux, afin d’expliquer le lien entre la naissance d’un veau et la production de lait. L’agricultrice a interrogé les enfants sur les différentes races présentes sur l’exploitation : “Une frankenstein !” s’exclame à la vue d’une noire et blanche(3) un élève sûr de lui...
Alteliers à la ferme
Personne, en revanche, n’a avancé de réponse pour les brunes. Les enfants ont ensuite participé à un atelier pratique de fabrication de caillé à partir de lait de vache et de présure. La visite s’est poursuivie par la découverte de l’atelier porcin où les cochons sont nourris avec du petit lait. L’éleveuse a également présenté les étapes de la fabrication du fromage sur un panneau. Les enfants ont manifesté leur enthousiasme, certains s’exclamant que “le caillé ressemble à du yaourt”, d’autres se précipitant pour observer les vaches qui rentraient ou pour aller nourrir les cochons. En chemin, un élève a même ramassé un ver de terre pour amuser ses camarades !
Un goûter composé de produits du terroir, tels que de la viande grillée, du cantal, du jus de pommes et de la saucisse sèche, a clôturé la journée, avant de reprendre le chemin de l’école. Moins buisonnier, cette fois.
(1) Ou plus petits lorsqu’il s’agit d’une classe rurale multi-niveaux.
(2) Pascal, Stéphanie et Théo Gardes et Yannick Bornes.
(3) Une prim’holstein, évidemment.