Aller au contenu principal

Comment choisir sa mélangeuse ?

L’outil entre de plus en plus dans les fermes mais attention à bien réfléchir car l’investissement reste important. Un article extrait du dossier alimentation animale que vous trouverez dans la Haute-Loire Paysanne du 11 septembre 2020.

Une ration facile et rapide.
Une ration facile et rapide.
© MC

■Les mélangeuses gagnent les élevages tant de bovins laits qu’allaitants. L’augmentation de la taille des troupeaux, la diminution de la main d’oeuvre, le souhait de réduire la pénibilité de son travail ou encore d’optimiser la ration alimentaire, sont autant de raisons poussant à l’investissement. Malgré la généralisation de cet outil, son coût reste important, y compris à l’utilisation, d’où l’intérêt de bien choisir son matériel.


Intérêts alimentaires et autres
La mélangeuse est avant tout faite pour les éleveurs ayant un certain nombre d’animaux et qui doivent distribuer régulièrement voire quotidiennement, suivant les saisons, de la nourriture.
L’outil permet ainsi :
- de peser la ration réduisant ainsi le gaspillage et donc de mieux gérer ses stocks,
- la ration mélangée fait consommer plus de fibres aux animaux réduisant ainsi les risques d’acidoses,
- de réduire la pénibilité du travail puisque la mélangeuse permet une distribution rapide. Distribuer de gros volumes et différents aliments n’est alors plus une contrainte.
Lors du choix de la machine ce qui prévaut est son volume. Une machine trop petite mélangera moins bien les aliments et verra sa durée de vie réduite considérablement. Les différentes informations agronomiques conseillent en moyenne 0,2 m3 par vache laitière et moitié moins pour un jeune bovin. Les aliments utilisés ont aussi leur importance puisque l’on compte environ 40 Kg de paille /m3, 700 Kg de concentré /m3 ou encore 350 Kg d’ensilage de maïs /m3.


Trois types de machines
Dans la famille des mélangeuses il y en a trois sortes : vis horizontales, vis verticales et à pales. Chaque type de machine a une utilisation particulière.
La mélangeuse à vis horizontale est polyvalente. Elle permet d’intégrer tous types de fibres ou de coproduits sans les abîmer lors du mélange. Son principal défaut est d’avoir une durée de vie décevante.
En revanche, la mélangeuse à vis verticale (ou bol)  se révèle plus solide. Tout aussi polyvalente, elle mélange également toutes les fibres et avale même des balles entières. Attention cependant, la hauteur de chargement est importante.
Enfin, la mélangeuse à pales est la moins adaptable de toutes. Son temps de mélange est long et la machine n’accepte pas une grande quantité de fibres. Son seul avantage est d’offrir une ration très aérée.
■Les mélangeuses gagnent les élevages tant de bovins laits qu’allaitants. L’augmentation de la taille des troupeaux, la diminution de la main d’oeuvre, le souhait de réduire la pénibilité de son travail ou encore d’optimiser la ration alimentaire, sont autant de raisons poussant à l’investissement. Malgré la généralisation de cet outil, son coût reste important, y compris à l’utilisation, d’où l’intérêt de bien choisir son matériel.
Intérêts alimentaires et autres
La mélangeuse est avant tout faite pour les éleveurs ayant un certain nombre d’animaux et qui doivent distribuer régulièrement voire quotidiennement, suivant les saisons, de la nourriture.
L’outil permet ainsi :
- de peser la ration réduisant ainsi le gaspillage et donc de mieux gérer ses stocks,
- la ration mélangée fait consommer plus de fibres aux animaux réduisant ainsi les risques d’acidoses,
- de réduire la pénibilité du travail puisque la mélangeuse permet une distribution rapide. Distribuer de gros volumes et différents aliments n’est alors plus une contrainte.
Lors du choix de la machine ce qui prévaut est son volume. Une machine trop petite mélangera moins bien les aliments et verra sa durée de vie réduite considérablement. Les différentes informations agronomiques conseillent en moyenne 0,2 m3 par vache laitière et moitié moins pour un jeune bovin. Les aliments utilisés ont aussi leur importance puisque l’on compte environ 40 Kg de paille /m3, 700 Kg de concentré /m3 ou encore 350 Kg d’ensilage de maïs /m3.
Trois types de machines
Dans la famille des mélangeuses il y en a trois sortes : vis horizontales, vis verticales et à pales. Chaque type de machine a une utilisation particulière.
La mélangeuse à vis horizontale est polyvalente. Elle permet d’intégrer tous types de fibres ou de coproduits sans les abîmer lors du mélange. Son principal défaut est d’avoir une durée de vie décevante.
En revanche, la mélangeuse à vis verticale (ou bol)  se révèle plus solide. Tout aussi polyvalente, elle mélange également toutes les fibres et avale même des balles entières. Attention cependant, la hauteur de chargement est importante.
Enfin, la mélangeuse à pales est la moins adaptable de toutes. Son temps de mélange est long et la machine n’accepte pas une grande quantité de fibres. Son seul avantage est d’offrir une ration très aérée.
Mélodie Comte ; Source Entraid’

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

vaches laitières dans un bâtiment d'élevage qui mangent du foin.
Pourquoi et comment mieux valoriser la matière grasse du lait ?

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras. Quelle…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière