Charte des bonnes pratiques d’élevage
Améliorer ses pratiques et surtout le faire savoir
C’est à Limoges les 15 et 16 novembre derniers que les Rencontres nationales de la Charte des bonnes pratiques d’élevage, organisées par la FRSESA Limousin, ont eu lieu. Près de 90 techniciens et éleveurs de toute la France étaient présents.
Avec 5 000 éleveurs engagés, la Charte des bonnes pratiques d’élevage rassemble en Limousin près de 60 % des producteurs de lait et de viande bovine soit environ 90 % des animaux. En France, le nombre d’éleveurs engagés s’élève à 110 000. 88 % du lait produit et 75 % des bovins élevés dans notre pays le sont dans un élevage « charté ». Pourtant, la Charte semble encore peu connue du grand public. À l’occasion de la sortie de sa 4e version, les responsables nationaux et régionaux de la Charte, réunis à Limoges, ont évoqué les évolutions apportées. Ils se sont également interrogés sur la valorisation de la charte ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre pour la dynamiser et mieux communiquer.
Sur le fond…
Des volets santé du troupeau et protection de l’environnement renforcés, une plus grande prise en compte de la sécurité des personnes sur l’exploitation, la Charte 2012 entend répondre aux exigences actuelles de la société. Dans le détail, il est question de respect de l’environnement (biodiversité, cours d’eau, surfaces en herbe, etc.), d’économies d’énergies, de prévention des risques sanitaires et des risques pour les personnes. On retrouve dans cette nouvelle version des éléments liés à la conditionnalité des aides et à l’évolution des réglementations nationales et européennes. Pour autant, selon les co-présidents de la Charte au niveau national, Bernard Malabirade (FNB) et Manuel Gavelle (FNPL), l’objectif est surtout de voir plus loin. « Pour cette version 2012, nous avons mené nos réflexions en dehors de celles de la PAC, expliquent-ils. Nous avons testé les nouvelles mesures sur une cinquantaine d’exploitations pour évaluer leur facilité d’application. Nous avons même échangé avec des associations de consommateurs et de protection de l’environnement avec, d’ailleurs, un accueil plutôt positif de leur part. »
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 25 novembre 2011.