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Vivadour : un résultat 2022-2023 positif malgré la grippe aviaire

Malgré des tensions dans l’ensemble de ses activités, le groupe coopératif Gersois Vivadour affiche un chiffre d’affaires en croissance et un résultat positif. Pour sa filière avicole, l’ambition est de revenir à son potentiel de production de palmipèdes, de soutenir la production de volailles label rouge et de développer la production de poulets standards et d’œufs bio et plein air.

Florent Estebenet, président fraîchement élu et Nicolas Escamez, directeur de la stratégie et du développement coopératif de Vivadour
© Vivadour

« L’exercice 2022-2023 aura été celui de tous les extrêmes. Toutes les productions du groupe Gersois ont été impactées par des évènements climatiques (sécheresse, canicule) ou sanitaires, telles que l’influenza aviaire », a souligné Nicolas Escabez, directeur stratégie de la coopérative Vivadour en conférence de presse.

Lire aussi : Les éleveurs de poulets de Vivadour accompagnent les Fermiers du Gers

Malgré cela, Vivadour a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 4,4% par rapport à l'exercice précédent 2021-2022, pour atteindre 596 millions d’euros et "est parvenu dans un contexte hostile à dégager un résultat net consolidé positif (1,2 million d’euros)."

Second pôle derrière les productions végétales, les productions animales (bovin, volailles et désormais apiculture) pèsent de plus en plus (31% de l'activité) et ont dégagé un chiffre d’affaires de 183 millions d’euros.

Trois crises de grippe aviaire qui pénalisent la filière avicole

En volailles, l’exercice 2022-2023 a été marqué par trois crises d’Influenza aviaire. 1,275 million de canards ont été mis en place, soit 25% de moins que le potentiel de production de 1,5 million. « L’arrivée du vaccin suscite beaucoup d’espoirs, et notre ambition en palmipèdes est de consolider l’amont pour retrouver notre potentiel annuel », poursuit Florent Estebenet, nouveau président de Vivadour, exploitant gersois en volailles label et en grandes cultures.

Impactées dans une moindre mesure, les mises en place en volailles de chair ont diminué de 12%. 

"Dans un contexte d’inflation, notre objectif est de maintenir notre production en poulets label rouge en s’appuyant sur nos marques fortes et qualitatives et de développer la production de poulet standard, un marché en forte croissance." Le groupe s’appuie sur sa marque « Poulet d’ici », un poulet conventionnel avec une alimentation locale, répondant aux attentes sociétale. « Un bâtiment de nouvelle génération de 1 350 m2 a démarré cet été. Trois autres sont en projet. »

Développer la production en oeufs alternatifs 

La production d’œufs bio, en partenariat avec Cocorette, s’est maintenue, malgré l’inflation et dans un contexte de chute de la consommation de 10% au niveau national. « Nous avons été en capacité de maintenir la rémunération de nos adhérents. Il n’y a pas eu de déconversions», a précisé le président. 

Lire aussi : Dans le Gers, Vivadour developpe l'œuf Bio

La coopérative souhaite augmenter la production d’œufs alternatifs à 40 millions pour 2023/2024, celle de l’exercice ayant atteint 29 millions. « Notre volonté est de s’impliquer dans cette filière à l’amont et à l’aval, notamment par le développement de nouveaux bâtiments en œuf plein air. » 

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