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« Fermiers du Sud-Ouest relance les promos et s’adapte »

Miser sur les promos, proposer plus de services et faire baisser le prix de la découpe, sont les principaux leviers qu’actionne Fermiers du Sud-Ouest, à 100 % filiale de Maïsadour depuis l’été 2022.

Vincent Robin, directeur général Fermiers du Sud-Ouest «  Nous allons réactiver tous les outils marketing pour augmenter notre attractivité. »
Vincent Robin, directeur général Fermiers du Sud-Ouest « Nous allons réactiver tous les outils marketing pour augmenter notre attractivité. »
© Fermiers du Sud-Ouest

Comment expliquez-vous votre recul en Label rouge ?

Vincent Robin - « Il vient principalement des épizooties successives d’influenza aviaire survenues depuis 2015. En outre, la hausse des coûts nous pénalise. La GMS ayant horreur du vide, elle s’est reportée sur d’autres produits en l’absence de nos poulets. Les tailles des linéaires ont diminué en même temps que le prix au consommateur augmentait, suite aux hausses des coûts de production. Et faute d’approvisionnement, les mises en avant et les promotions ont été stoppées. »
 
La gamme Menu Volailles (ici des suprêmes) a été lancée fin 2023 avec des produits calibrés, prêts à l’emploi et des conditionnements adaptés aux restaurateurs.
La gamme Menu Volailles (ici des suprêmes) a été lancée fin 2023 avec des produits calibrés, prêts à l’emploi et des conditionnements adaptés aux restaurateurs. © Fermiers du Sud-Ouest

Comment FSO envisage de sortir de cette situation ?

V.R- « Nous avons besoin de remettre le Label rouge en avant dans les linéaires. Cela passe bien sûr par une adaptation aux nouveaux modes de consommation et de distribution. En difficulté, le modèle de l’hypermarché se réinvente.
FSO mise aussi sur la restauration hors domicile et la restauration collective. Notre nouvelle marque « Menu Volaille » propose une large gamme Label rouge dédiée aux besoins des restaurateurs, avec une variété des espèces, des produits calibrés et prêts à l’emploi, un coût portion maîtrisé et des conditionnements adaptés. »

Quelles adaptations sont nécessaires ?

V.R- « Le marché du Label rouge étant arrivé à maturité, nous devons agir à la fois sur l’offre et sur la demande. Ce poulet est consommé plutôt par les 50 ans et plus, au pouvoir d’achat élevé. Nous devons séduire les plus jeunes. On doit aussi proposer des produits sans os portionnés selon les besoins des cantines scolaires. En RHD, proposer plus de produits services, des piéçages, un calibrage… Pour le moment, positionnés sur des découpes primaires, nous devons évoluer tout en tenant compte de l’équilibre matière. Le consommateur veut se faire plaisir avec du prêt à l’emploi, des produits rôtis… Nous devons pouvoir travailler avec nos clients pour mettre en avant la découpe et faire baisser le prix. »

Quels sont les autres leviers ?

V. R. - « Communiquer en nous appuyant notamment sur la campagne du Synalaf. Revenir aux promotions et aux animations. Cibler nos offres pour les bouchers charcutiers traiteurs avec notre marque Marie Hot et leur proposer des produits prêts à l’emploi (rôti de chapon assaisonné, découpe de pintade…), le tout accompagné de publicité sur lieu de vente. Nous allons augmenter notre attractivité dans le grand Sud-Ouest (sponsoring de météo locale en télévision et en radio…). L’exportation est un autre levier de développement. »
 

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