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Elevage : Avril s’allie à UniLaSalle pour anticiper les attentes sociétales

Le groupe Avril vient de lancer avec l’école d’ingénieurs UniLaSalle la chaire « mutation des filières d’élevages et enjeux sociétaux ». L’objectif : aider les filières animales à anticiper l’évolution des attentes sociétales.

Chaire Avril-UniLaSalle
La chaire Avril-UniLaSalle mutation des filières d’élevages et enjeux sociétaux a été lancé le 22 juin depuis le campus Avril.
© Aurélien Mahot

Le groupe Avril (et ses filiales Sanders, Mixscience et Feed Alliance) et l’école d’ingénieurs UniLaSalle ont lancé mardi 22 juin la chaire « mutation des filières d’élevages et enjeux sociétaux ». Un partenariat signé pour 4 ans qui devrait permettre « de tordre le cou à l’idée que progrès économique et progrès environnemental sont antinomiques », espère Sébastien Windsor, président d’UniLaSalle, et surtout de « mieux armer les filières animales pour répondre aux attentes sociétales sans devoir faire un virage à 180° ».

L’objectif est de se projeter à 10 ans autour des défis clés que les filières animales doivent relever : bien-être animal, impact sur l’environnement et la biodiversité, concurrence pour l’utilisation des terres, origines des produits, modèles d’élevage innovants.

Un enseignant chercheur spécialiste des systèmes d’élevage va être embauché en CDI. Un comité de pilotage travaillera sur la stratégie de la chaire, avec le soutien d’un comité scientifique. Durant la première année, la chaire va s’attacher à identifier tous les scénarii possibles d’évolution des filières d’élevage face aux attentes du consommateur. Durant les trois années suivantes, quelques scénarii et thématiques seront étudiées de manière plus approfondie avec la mise en place d’indicateurs et la mobilisation de partenaires. Financés par Avril au travers d’un mécénat, ces travaux seront rendus publics au travers de différentes communications.

Lire aussi : Pourquoi le groupe Avril veut céder ses activités œuf et porc

La question de l’alimentation animale sera notamment étudiée à la loupe. « La chaire va travailler sur des synergies entre animal et végétal. Et notamment sur la question de l’origine des matières premières dans l’alimentation animale. Aujourd’hui chez Sanders 80% des matières premières sont issues des cultures françaises, on veut aller plus loin, et chercher à positionner le curseur au bon endroit entre 80 et 100% », explique Christophe Le Bars, directeur général d’Avril Filières d’Elevages.

« Au regard de l’évolution rapide des attentes sociétales et de la demande en produits d’origine animale, dans des métiers à cycles longs, il est décisif de bien identifier les tendances, pour anticiper l’évolution de nos modèles de production et en faire des opportunités de développement pour nos filières, tout en donnant des perspectives positives aux éleveurs », poursuit-il.

Lire aussi : UniLaSalle et Gaïago créent une chaire sur les « Biomécanismes pour la vie du sol et la nutriprotection des plantes »

 

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