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Val de Sèvre cherche des engraisseurs de canards

Conforté par sa fusion avec la Cavac, Val de Sèvre met en place un dispositif d’aides pour maintenir son potentiel d’engraissement et répondre au besoin de son principal client Delpeyrat.

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L'objectif d’ici cinq ans pour Val de Sèvre est de permettre la reprise de 12 000 places d'engraissement de canards et de créer 6000 nouvelles places.
© V. Bargain

« Après deux années marquées par l’influenza aviaire et la fusion réussie avec la Cavac, Val de Sèvre a retrouvé des volumes de production et nous pouvons reparler de développement » s’est réjoui Jean-Baptiste Rotureau, président de l’Organisation des Producteurs de palmipèdes à foie gras Val de Sèvre lors de sa première assemblée générale dans le cadre de la Cavac.

Après quelques arrêts et départs, mais l’arrivée de 6 nouveaux producteurs, le groupement compte 51 éleveurs et 63 engraisseurs, à 40% en Vendée, 31% en Deux-Sèvres et 15% en Maine-et-Loire. En 2024, son potentiel de production a été de 1,8 million de canards. 1,45 million a été abattu, pour un chiffre d’affaires qui est remonté à 63 M€. « Ce volume devrait se maintenir dans les années à venir, estime Vincent Fleury, directeur adjoint de Delpeyrat, le principal débouché de Val de Sèvre. L’origine France est essentielle pour la vente en GMS et à la restauration. »

Aide de 30 euros par place

Val de Sèvre veut donc stabiliser son potentiel d'élevage de canards. Par contre, avec 76 716 places en 2024, les capacités d’engraissement continuent de diminuer, alors que le directeur de Delpeyrat est plutôt optimiste. Il était de 91 000 places en 2021 et de 104 000 en 2019. « Nos ventes pour la fin de l’année se présentent bien", indique-t-il complété par Olivier Brebion, responsable de Val de Sèvre. "L'objectif est  de trouver de nouveaux engraisseurs pour reprendre les bâtiments des éleveurs partant en retraite et au moins maintenir 75 000 places d’engraissement ». 

Pour optimiser la rentabilité des bâtiments et améliorer les conditions de travail, l’OP a réduit la durée d’engraissement à 9-10 jours (foies de 540 g). Elle met aussi en place un dispositif d’aide à l’investissement, le "Plan Avenir Elevage". Une aide directe de 30 €/place est accordée par la Cavac et Val de Sèvre à la reprise de bâtiments, avec contractualisation sur 10 ans. S’y ajoute une prime à la MPA de 0,15 €/canard pendant 10 ans et un accompagnement administratif (dossier ICPE, banques…). Et pour la création de bâtiment, le plan prévoit une aide directe de 30 €/place et un accompagnement financier supplémentaire qui sera précisé début 2025. « L'objectif d’ici cinq ans est de permettre la reprise de 12 000 places d'engraissement et de créer 6 000 nouvelles places » indique Olivier Brebion.

Rédaction Réussir

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