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Résultat 2021-2022 : Maïsadour renoue avec la rentabilité

Le groupe coopératif landais sort d’une zone de turbulences et affiche un retour à l’équilibre avec une hausse de son chiffre d’affaires.

De gauche à droite, Pierre Flue Sainte-Marie, directeur du pôle semences, Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole, Michel Prugue, président, Paul Le Bars, directeur du pôle volailles et Éric Humblot, directeur du pôle gastronomie.
De gauche à droite, Pierre Flue Sainte-Marie, directeur du pôle semences, Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole, Michel Prugue, président, Paul Le Bars, directeur du pôle volailles et Éric Humblot, directeur du pôle gastronomie.
© C. Chabasse

Maïsadour a subi de plein fouet la quatrième vague d’influenza aviaire. « L’épizootie nous a coûté 20 millions d’euros, la moitié étant compensée par les aides de l’État », estime Jean-Louis Zwick, directeur du Pôle agricole. 5,5 millions de volailles et canards ont ainsi dû être abattus (19,2 millions d’animaux à l’échelle de la France).

Mais Maïsadour a augmenté ses capacités d’accouvage de 30 % pour livrer ses 496 éleveurs et ceux des coopératives et entreprises voisines. Ainsi la remise en élevage a eu lieu un mois plus tôt qu’en 2021. Ayant préservé son cheptel de reproducteurs (seulement trois lots ont été abattus), Maïsadour a pu fournir des volumes significatifs pour fin 2022, notamment en volailles festives.

Quant à Graines d’Alliance, l’unité de trituration de soja produit localement pour l’alimentation des volailles, créée avec Vivadour à Saint-Sever, elle fonctionne depuis octobre dernier et devrait traiter 30 à 32 000 tonnes de graines par an.

L’influenza aviaire, maléfique fil rouge

En 2021-2022, Maïsadour aura produit 11 millions de volailles (10,5 millions en label et 0,85 million en bio) et 2,1 millions de canards (1,8 million sous IGP et 0,3 million en label).

Fermiers du Sud-Ouest a perdu 10 % des volumes (3 millions de volailles) à transformer et commercialiser, à cause de l’influenza aviaire. Maïsadour devenu actionnaire unique, a engagé une feuille de route pour transformer son pôle Volailles en renforçant sa présence en RHD, vente à l’industrie et vente directe. Des investissements ont été réalisés dans le Gers, à Saramon (1 M€) et Condom (17 M€) pour soutenir cette stratégie. « Nos ambitions sont mesurées mais réelles. Nous allons bouger, changer, transformer et réussir », soulignait Paul Le Bars, le directeur du pôle.

Côté Gastronomie, MVVH retrouve l’équilibre financier. « Les surcoûts de production ont été répercutés aux GMS et à nos autres clients grâce à la loi Egalim. L’investissement dans la réindustrialisation de nos sites est engagé et commence à contribuer aux gains de productivité. Notre reconquête commerciale, gênée par le Covid et l’influenza aviaire, prend un peu plus de temps que prévu. Mais le redressement a eu lieu, on va pouvoir entrer dans le retour à l’investissement dans nos sites », détaillait Éric Humblot, directeur du Pôle Gastronomie.

Retour à l’équilibre

Le groupe coopératif landais redevient bénéficiaire après avoir connu de grandes difficultés.

À 1,415 milliard d’euros, le chiffre d’affaires de Maïsadour est en hausse de 11 %. « Le résultat d’efforts conjoints. Nous sommes parvenus à trouver 11,5 millions d’euros grâce au plan Boost lancé début 2022 au sein des activités du Groupe, générant 60 % d’économies de coûts et 40 % de création de valeur », précisait Michel Prugue, président du groupe landais avant son départ.

En chiffres

200 millions d’euros de CA sur le Pôle Volailles

268 millions d’euros de CA sur le Pôle Gastronomie

11 millions de volailles et 2,1 millions de canards produits

 

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