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MHE : 19 foyers de la maladie confirmés, des PCR obligatoires avant déplacement des animaux

Une semaine après la découverte des premiers cas de maladie hémorragique épizootique sur des bovins en France, le ministère de l’Agriculture impose un test de dépistage obligatoire pour qu’un animal puisse quitter la zone réglementée.

Lot de broutard
Le ministère de l’agriculture informe poursuivre « activement les échanges avec ses partenaires commerciaux pour rouvrir les marchés qui pourraient être momentanément fermés ».
© Lucie Pouchard

A la date du 28 septembre matin, 19 foyers de la maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été confirmés au sein d’élevage des Pyrénées-Atlantiques (16 foyers) et des Hautes-Pyrénées (3 foyers), selon une communication du 29 septembre du ministère de l’Agriculture.

La situation reste évolutive

« La situation reste évolutive, et un bilan hebdomadaire sera effectué chaque fin de semaine » prévient le ministère de l’Agriculture.


Comment prévenir la diffusion de la MHE  ?

Pour prévenir la diffusion de la maladie hémorragique épizootique (MHE), à compter de ce dimanche 1er octobre, pour qu’un animal (bovin, ovin, caprin ou cervidé d’élevage) puisse quitter la zone réglementée établie autour des élevages infectés par le virus de la MHE, « un test de dépistage sera obligatoire », annonce le ministère de l’Agriculture.


Que dit l'arrêté publié le 30 septembre ?

Un arrêté du 29 septembre est paru au journal officiel ce samedi 30 septembre en ce sens.

Une semaine après l’annonce d’un premier dispositif de prévention et de surveillance du virus de la MHE, ce texte précise bien que désormais, tout animal amené à quitter la zone réglementée liée aux foyers confirmés de cette maladie, devra avoir fait l’objet au préalable d’un test de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément de la désinsectisation déjà prévue par l’arrêté du 23 septembre dernier.

Retrouvez ci-dessous la carte de la zone réglementée pour la MHE en date du 28 septembre 2023


Des échanges avec les partenaires commerciaux pour rouvrir des marchés

Le ministère de l’agriculture informe par ailleurs poursuivre « activement les échanges avec ses partenaires commerciaux pour rouvrir les marchés qui pourraient être momentanément fermés ». « La priorité est de préserver - dans le respect des exigences sanitaires - les flux commerciaux vers les grands pays traditionnellement importateurs d’animaux français, tant en Europe (Espagne, Italie, Grèce) qu’en Afrique du nord », affirme le ministère dans un communiqué.

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