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La viande de porc biologique peine à trouver des débouchés

La viande de porc biologique continue de manquer de débouchés. La production est en net recul.

La viande de porc biologique peine à trouver des débouchés
© Dominique Poilvet

La viande de porc biologique continue de manquer de débouchés selon Laurent Alibert, responsable de la filière biologique à l’Ifip. Le principal reste les grandes et moyennes surfaces avec 10 000 porcs, devant les magasins spécialisés qui totalisent 5 000 porcs. Les exportations en direction de l’Allemagne constituent également un débouché important. En revanche, une faible part de la production est ensuite transformée et redistribuée dans les boucheries et la restauration collective.

Une part importante destinée à la congélation 

L’ensemble de ces débouchés demeure insuffisant. “Une part importante de la viande de porcs biologiques est congelée”, a ajouté le responsable de la filière biologique. En effet, la consommation de porcs biologiques est en recul depuis deux ans. Par ailleurs, dans ce contexte d’inflation, les consommateurs se détournent des jambons et des préparations culinaires comme les lardons biologiques au profit des produits d’appels.

Déclin de la production

La production était de 283 000 porcs biologiques en 2021, contre 236 000 en 2020. “2020 et 2021 étaient marquées par une surproduction. Aujourd’hui, la production semble avoir atteint son maximum”, a souligné Laurent Alibert, qui estime qu’elle devrait même reculer dorénavant. Face à cette situation et à la hausse des coûts de production, quelques éleveurs porcins bio délaissent leur production au profit de l’élevage conventionnel.

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