Aller au contenu principal

Agrumes
Les grandes ambitions du groupe Peruzzo pour la clémentine Fine de Calabre

Le spécialiste des fruits et légumes italiens ambitionne de propulser la clémentine Fine de Calabre sur le marché français. Encore méconnue, cette variété italienne ressemble beaucoup à la Fine de Corse, mais se vend beaucoup moins chère.

 

Clémentines de Calabre
© Groupe Peruzzo

Alors que la saison des petits agrumes entre dans son pic d’hiver, le groupe Peruzzo, basé à Chateaurenard et spécialisé dans l’import et la distribution de produits italiens sur le marché fançais, a revendiqué mi-novembre avoir l’ambition de « propulser sur le marché français la clémentine Fine de Calabre ».

Fine de Calabre vs Fine de Corse : même goût, prix différent

« Nous nous sommes rendus compte que sur le marché français, la clémentine de Calabre vivait dans l’ombre de la clémentine Corse, reconnue pour son excellente qualité, et la clémentine espagnole, privilégiée pour son faible prix, explique Tony Saglietto, directeur de Peruzzo. Aujourd’hui, 8 Français sur 10 n’ont jamais goûté une clémentine de Calabre alors qu’elle obtient un score gustatif exceptionnel selon nos études comparatives. Alors qu’elles sont très similaires, la Fine de Calabre est moins chère à l’achat que la clémentine Fine de Corse (2,39 €/kg contre 4,99 €/kg, prix de détail GMS selon le RNM) en raison d’une notoriété moins grande. Notre stratégie est de faire connaître et gouter le plus possible cette clémentine au consommateur. »

Des volumes en croissance sur le marché français

Le groupe Peruzzo a commercialisé 100 t sur le marché français en 2017, 160 t en 2018, 250 t en 2019. « Nos volumes augmentent chaque année, car lorsque nous réussissons à convaincre un magasin de commercialiser notre clémentine de Calabre, il nous suit les saisons suivantes car le consommateur est satisfait du bon rapport qualité/prix de cette clémentine. Pour 2020, la saison commence plutôt bien avec déjà 90 t mises en marché au 26 novembre. Nous espérons atteindre les 400 t cette saison. » 

La Fine de Calabre bientôt en bio

Afin de la différencier en rayon des autres clémentines, Peruzzo propose la Fine de Calabre en barquette en carton avec anse de 850 g, sous sa marque Bo & Bon. « Et nous sommes en train de convertir notre exploitation en 100 % biologique. A ce jour, 20 ha le sont déjà sur les 70 ha de clémentines. Nous prévoyons d’ici peu de créer la marque Bo & Bon Bio dédiée à la clémentine Bio de Calabre. » 

Le groupe Peruzzo, via son entreprise agricole l’Agricola Peruzzi, cultive une centaine d’hectares d’agrumes de Calabre, dont 70 pour la clémentine, à Rosarno (au sud de la Calabre). Le groupe est associé avec la société F.LLI CARERI Societa Cooperativa Agricola SRL depuis quatre ans. « Nous produisons environ 3000 t de clémentine de Calabre chaque année et nous commercialisons uniquement les clémentines de notre propre production sur le marché français », précise Tony Saglietto. Nous commercialisons les gros calibres (1, 2 et 3) principalement sur le marché interne italien : Milan, Turin, Brescia, Rome, Vérone, Florence. Les petits calibres (4 et 5) sont commercialisés vers les Pays de l’Est (Lituanie et Pologne). 

Une variété historique sous IGP

Historiquement cultivée dans la région de Calabre, au sud-ouest de l’Italie, la variété “Fine de Calabre” est issue d’un croisement entre la mandarine et l’orange amère. Juteuse, elle a une peau très fine comparable à celle de la clémentine de Corse. Elles sont également assez similaires au niveau gustatif avec un taux de Brix de 14. La récolte commence début novembre et se termine généralement vers la fin du mois de Janvier. Elle bénéficie d’une IGP et 411 000 t sont produites chaque année par la Calabre.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Réduction des produits phytosanitaires : huit nouveaux plans d’action pour le Parsada
Portail Reussir

Le ministère de l’Agriculture a annoncé le 22 juillet la validation de huit nouveaux plans d’actions dans le cadre du Parsada…

PPL Duplomb : le Conseil constitutionnel valide l’essentiel du texte, sauf la réintroduction de l’acétamipride
Portail Reussir

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé le 7 août sur la controversée proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb. Si l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes