Un retour sur investissement en cinq à sept ans

Quel bénéfice économique peut-on attendre de ces outils de monitoring de détection des chaleurs ? Une étude sur 130 vaches réalisée aux Pays-Bas en 2013 montre qu’avec une amélioration de 30% de sensibilité de détection, il est possible d’atteindre un retour sur investissement en sept ans. Des résultats similaires ont été obtenus sur grands troupeaux aux États-Unis.
A condition d'une amélioration de la détection
Récemment, une étude menée en France par Oniris confirme en partie ces conclusions. Le coût n’est compensé en cinq ans que pour les troupeaux de grande taille (plus de 120 vaches) et pour ceux de taille moyenne (60 vaches) à forte production, là encore si l’amélioration de la sensibilité atteint 30 à 40%. « Ces niveaux d’amélioration peuvent être attendus dans des exploitations où le temps consacré à l’observation des chaleurs est très limitant, commente Clément Allain, de l’Institut de l’élevage. Par contre pour des éleveurs performants (sensibilté +50%) et pour les troupeaux à production modérée ou de taille réduite, l’investissement est difficilement rentable économiquement. » Le coût de l’équipement (base réceptrice + capteurs + maintenance), pendant les cinq premières années, est de vingt euros par vache et par an dans les grands troupeaux à soixante euros par vache et par an dans les petits troupeaux et dans ceux à vêlages groupés qui nécessitent d’équiper toutes les vaches.