Aller au contenu principal

Un projet de création de fruitière

Quatorze exploitations laitières - 13 "Guilloteau" et 1 "Lactalis" - veulent créer une fruitière à comté dans l'Ain.

Le CIGC, l'ODG du comté (organisme de défense et de gestion), soutient le projet avec un droit à produire de 300 tonnes de comté en 2020. "Il y a aussi un engouement fort des collectivités locales (communauté de communes, Département, Région) et des organismes agricoles pour dynamiser cette petite région très rurale. Le projet est aussi soutenu par l'Europe (fonds Leader)", expose Jérôme Berthier, président du Syndicat des éleveurs laitiers du Valromey, qui porte le projet en attendant la création de la coopérative fruitière prévue cet automne.

Encore deux millions de litres à valoriser

D'ici 2020, les éleveurs se prépareront à entrer dans le cahier des charges du comté. "Aujourd'hui, aucune des 14 fermes n'y répond, mais nos pratiques sont proches." L'impact financier sera essentiellement lié aux investissements nécessaires : séchage de l'herbe, changement de troupeau... Tout le lait devra donc être bien valorisé.

Les 300 tonnes de comté valoriseront rois millions de litres de lait. "Les 14 fermes représentent un potentiel de production d'environ 5 millions de litres. Il reste donc deux millions de litres à valoriser. Nous cherchons, avec les affineurs de la région, quels fromages fabriquer : raclette au lait cru, tome de montagne... en blanc ou affinés. En fonction de notre choix, le montant à investir dans l'outil de transformation ira de 3,5 à 4,5 millions d'euros." 

Les deux années de transition seront difficiles. Notamment la dernière, où les élevages devront être déjà en zéro ensilage, avec un prix du lait de marché. En outre, le contrat Guilloteau-Eurial est précaire (lire Réussir lait n° 322 p. 12). Son échéance a été encore repoussée à début septembre. "S'ils arrêtent la collecte et que le marché est déprimé, ce sera dur", conclut Jérôme Berthier.

Les plus lus

<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Maïs ensilage : les étapes à suivre pour réussir son ensilage

Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation de l'ensilage. Ne vous…

<em class="placeholder">Matthieu Caugant, éleveur dans le Finistère, devant ses vaches laitières</em>
Abreuvement au pâturage : « Des tuyaux de gros diamètre permettent d’alimenter nos 4 km de réseau d’eau pour 80 hectares accessibles »
Au Gaec Roz Avel, dans le Finistère, le réseau d’eau a été refait en même temps qu’une augmentation de la surface pâturable par…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière