Aller au contenu principal

[Coronavirus] L’export de produits laitiers reste très compliqué

containers
© G. Omnès

 

Qu’il soit intra ou extracommunautaire, l’export est très compliqué. À la mi-mars, trouver des containers reste difficile et ils coûtent cher, car la chaîne logistique est toujours bloquée en Chine, même si des signes de redémarrage sont à noter, indiquait Gérard Calbrix, d’Atla à la mi-mars. On parle toujours de la Chine, mais la Corée du sud, le Japon… toute l’Asie est touchée par la baisse de la consommation.

À la mi-mars, le prix des fromages d’exportation (edam, gouda…) n’avait pas baissé. « La demande reste très bonne et il y a des exportations hors Asie. Mais cela pourrait baisser par la suite », ajoute Gérard Calbrix.

Par contre, le prix des poudres chute : -17 % pour le prix de la poudre de lait écrémé aux enchères Fonterra en Nouvelle-Zélande entre début février et la mi-mars. La poudre grasse plonge également : -13 %. Par contre, le prix du beurre se maintient. Les cotations françaises Atla résistaient encore à la mi-mars avec une baisse de l’ordre de -8 % pour la poudre de lait écrémé et de -7 % pour le beurre.

L’Italie n’achète plus de lait à la France

Le confinement en Italie a des conséquences en France. « En Italie, la collecte est assurée. Par contre, certaines usines laitières ont dû fermer et leur lait est vendu sur le marché spot, expose Gérard Calbrix. Du coup, les autres laiteries italiennes n’ont plus besoin d’importer du lait vrac venant d’Allemagne, de France… Habituellement, l’Italie importe environ 20 % du lait qu’elle transforme. Cela fait plonger le prix du lait spot. » À la mi-mars, le prix du lait spot était d’environ 240 euros pour 1 000 litres

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière