Exploitation laitière : « J’ai adapté l’agroforesterie à mon système »
En 2011, le Gaec des trois chemins, en Loire-Atlantique, a planté 110 arbres en intraparcellaire pour le valoriser en bois d’œuvre sur une parcelle humide de trois hectares de cultures. Le bilan est jusque-là positif, aucune perte de rendement n'est à déplorer.

Olivier Dupas est un des membres fondateurs de l’association Arbala créée par des agriculteurs de Loire-Atlantique, avec l’appui de la chambre d’agriculture, pour promouvoir l’agroforesterie.
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Avec la pratique, Olivier et Joël Dupas estiment aujourd’hui que 25 mètres entre les lignes est un peu juste pour un pulvérisateur de 24 mètres. « Il aurait fallu au moins 26 mètres », estiment-ils
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Les buses, attirées par les mulots, cassent parfois la cime des arbres, notamment la cime tendre de frênes.
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« En tant qu’éleveur et chasseur, j’aime les arbres. Je n’imagine pas une parcelle de pâturage sans haie autour. Et même pour les parcelles dédiées aux cultures, avec un pulvérisateur de 24 mètres de large, l’idée de planter des arbres en agroforesterie pour produire du bois d’œuvre nous intéressait », assure Olivier Dupas, un des deux associés du Gaec des trois chemins, à Ligné.