"L'agroforesterie est un investissement à long terme"
L'EARL Bordeau, en Mayenne, expérimente pour faire évoluer son système vers plus de cohérence avec son environnement.
L'EARL Bordeau, en Mayenne, expérimente pour faire évoluer son système vers plus de cohérence avec son environnement.

Dominique Bordeau, de l'EARL Bordeau : "Nous investissons pour résister au changement climatique."
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C. Pruilh

Aujourd'hui, 30% de la SAU est en agroforesterie - arbres intégrés dans des haies et arbres intraparcellaires.
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Chambre d'agriculture 53

Il faut former l'arbre pour qu'à 15 ans, la première branche soit à plus de 6 mètres de haut, pour ne pas gêner le matériel et pour que l'arbre soit vendable en bois d'œuvre.
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C. Pruilh

En prairie, il faut protéger le jeune arbre des animaux qui mangent les jeunes pousses et se frottent au tronc. "Il y a des innovations à trouver. Ma clôture à 4 piquets n'est pas l'idéal. Et il faudrait proposer un grattoir aux vaches, de gros piquets rugueux type acacia."
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C. Pruilh

FACU - Un perchoir pour les rapaces, pour qu'ils n'abîment pas les jeunes pousses.
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C. Pruilh
L’EARL Bordeau élève 55 vaches (normandes et 25% de croisées) à 6300 kg lait, sur 42 hectares de prairies longue durée, méteil (féverole, triticale, pois, trèfle) et maïs, en agriculture biologique. Elle a une deuxième activité : des haies valorisées en bois énergie et des alignements d'arbres dans 5 parcelles sur 12 hectares. Ce qui caractérise aussi Dominique et Béatrice Bordeau, c'est qu'ils n'hésitent pas à se lancer dans de nouvelles aventures.