Les coopératives diversifient leur offre pour conserver leurs parts de marché
Les organismes coopératifs multiplient les modalités d’achat pour répondre aux attentes des adhérents souhaitant se rapprocher du marché

ADAPTATION. « La concurrence entre les coopératives et les négociants sur les parts de marché s’accroît avec la hausse des cours », regrette Franck Pottiez, responsable de CER2, coopérative de Seine-et-Marne, lors du congrès de Coop de France (CDF), le 12 novembre. En effet, selon une étude de CDF Métiers du grain, concernant les modalités d’achat de céréales, la part des collectes à prix « ferme », ou prix du marché, chez les adhérents est passée de 19 % à 43 % entre 2000 et 2007. Sur la même période, les cours du blé passaient de 116 à 195 €/t rendu Rouen. La volatilité des cours a incité les agriculteurs à s’aventurer directement sur le marché pour trouver une rémunération supérieure de 20 à 30 €/t au prix moyen proposé par les coopératives. Mais en 2008, la tendance s’effrite. La baisse sur l’ensemble des marchés agricoles remet en cause des investissements et des comportements risqués pris par les exploitations.